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Au Parlement britannique, on squatte les sites pornos

Au Parlement britannique, on squatte les sites pornos

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Par Afifia B

Publié le

Au Parlement britannique, les ordinateurs chauffent d’un fort taux de connexions vers les sites de X. Et c’est par centaines de milliers ! Gode save the Queen !

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Le Parlement britannique, réputé pour son imposant sérieux, vient de laisser s’échapper un terrible secret : ses messieurs encravatés seraient particulièrement friands de sites pornographiques. En moins d’un an, des centaines de milliers de connexions vers des sites de X ont été enregistrées. Alors que le premier ministre, David Cameron s’est lancé dans une lutte anti-pornographique, cette nouvelle tombe un peu comme un poil dans le porridge.

Péché de Parlement

C’est David Cameron qui ne va pas être content ! Lui qui est parti en guerre sans ménagement contre la pornographie, voilà que le chibre se retourne contre lui. Il était déterminé pourtant :

J’ai un message très clair pour Google, Bing, Yahoo! et les autres. Il est de votre devoir d’agir sur cette question. C’est un devoir moral

Armé du bouclier de la morale protectrice de “l’innocence des enfants”, le premier ministre britannique s’en est allé sur le chemin des croisades pornographiques. Dernière mesure en date ? L’installation systématique du contrôle parental chez tous les ménages sauf chez ceux qui en demandent l’accès expresseément. Une mesure que David Cameron espère forte et significative de cette nouvelle lutte mais c’était sans avoir balayé devant sa porte. Et il est trop tard pour filer à l’anglaise. Damn !

Un peu comme des gosses qui font mentir leur parents en public, les membres du Parlement britannique n’aident pas vraiment le Premier Ministre dans sa tâche puisque près de 300 000 “tentatives de connexion à des sites internet répertoriés comme pornographiques” auraient été enregistrées entre mai 2012 et juillet 2013 depuis les ordinateurs du Parlement britannique. C’est ce que vient de révéler le Huffington Post… avec chiffres à l’appui :

Un peu comme sur une carte météorologique nous pourrions faire les commentaires :

On remarque une nette baisse en octobre 2012 suivie d’une très forte augmentation de vistes de sites porn en Novembre. L’arrivée du froid explique sûrement le besoin de réchauffement. Les mois de Février et Juin 2013 n’ont pas vraiment attisé les sens des parlementaires mais le mois de juillet, – période à laquelle le premier ministre britannique a souvent fait l’actualité autour de ses mesures anti-pornographiques – concorde avec une activité importante sur les sites de X au sein du Parlement. Ont-ils eu besoin de vérifier à la source ?

La défense parlementaire : le flegme britannique

Vérifier à la source, c’est ce qu’a fait la BBC en contactant l’un des porte-paroles de la Chambre basse mais la réponse fut un revers flegmatique :

Nous ne considérons pas que ces données fournissent une représentation exacte du nombre de recherches déterminées faites par les utilisateurs du réseau

Circulez, y’a rien à voir ! Nous n’aurons donc pas les détails cartographiés des visites mais il faut tout de même rappeler que ce ne sont pas moins de 5 000 personnes qui travaillent au palais de Westminster et que ces données ne tiennent pas compte des fenêtres intempestives qui s’ouvrent automatiquement lors des navigations. Alors certes, 300 000 connexions sur des sites de X pour 5 000 employés ça fait beaucoup de fenêtres intempestives mais l’atténuation, aussi infime soit-elle vaut son pesant de conviction, surtout pour les parlementaires…

Voilà pour l’histoire, elle est cocasse à relater même si ce n’est pas la première fois qu’une instance censée donner l’exemple se fait prendre en flagrant délit de gaudriole. Au Parlement britannique c’est donc la fête du slip tandis qu’à l’ONU c’est Happy Hour en continu. Mais ce n’est pas une bien grande nouvelle que de savoir que le monde n’est tenu que par de simples hommes…

source : Huffington Post