À Toulouse, vous pourrez bientôt vous déplacer en téléphérique

À Toulouse, vous pourrez bientôt vous déplacer en téléphérique

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© SMTC-Tisséo

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Par Louis Josse

Publié le

On le pensait réservé aux stations de sports d’hiver et autres régions montagneuses. Que nenni. Plébiscité pour ses vertus écologiques, le téléphérique a le vent en poupe. 

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La ville de Brest avait ouvert la voie, avec un téléphérique mis en service fin novembre 2016 desservant les deux rives du fleuve Penfeld. C’est désormais au tour de Toulouse, qui vient de lancer le projet, de vouloir s’en doter d’ici début 2020. La mairie toulousaine et le SMTC (syndicat mixte des transports en commun) veulent ainsi créer trois stations dans le sud de la ville en enjambant le fleuve Garonne, qui ralentit aujourd’hui considérablement le déplacement entre les différents lieux.

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Tout cela n’est qu’un début : à terme, le téléphérique pourrait se généraliser en France. En Île-de-France (Paris, Créteil, etc.), à Orléans ou à Grenoble, des projets sont à l’étude. Tous n’aboutiront pas, mais le transport par câble séduit pour sa facilité d’implantation, bien moins complexe à intégrer dans le réseau urbain qu’un métro ou un tramway, ainsi que pour sa faible empreinte écologique et sa capacité à désenclaver des zones difficiles d’accès.

Quelques bémols propres à l’utilisation urbaine subsistent (le survol d’habitations par exemple), mais ces projets peuvent s’appuyer sur le soutien de la ministre de l’environnement, Ségolène Royal. “L’un des principaux points noirs des transports en commun, c’est la pollution, avait-elle déclaré lors de l’inauguration du téléphérique brestois. Le téléphérique, c’est zéro pollution. Il n’y a pas plus propre, pas plus sécurisé, pas plus silencieux. Et pas moins coûteux que le transport par câble.”

Le téléphérique toulousain devrait ainsi coûter un peu plus de 50 millions d’euros, dont on imagine qu’une partie sera financée par des subventions (département, région, État et Union européenne), comme ce fut le cas pour son confrère de Brest. Une initiative qui devrait, avec un peu de chance, faciliter la disparition de l’expression : “à plus dans le bus”.