AccueilArchive

Une street-artist poursuivie pour avoir “défiguré” des parcs nationaux américains

Une street-artist poursuivie pour avoir “défiguré” des parcs nationaux américains

avatar

Par Anaïs Chatellier

Publié le

Art ou vandalisme ?

Avant même que les institutions ne s’en mêlent, les photos de Casey Nocket sur Instagram faisaient déjà polémique. Et juste avant que son compte ne ferme, The Denver Post relayait un de ses posts où elle se justifiait auprès des internautes mécontents : “C’est de l’art, pas du vandalisme, je suis une artiste“.
Il semblerait que les 11 000 signataires d’une pétition sur le site “We are people”, hébergé par la Maison-Blanche, ne sont pas non plus de cet avis :

À voir aussi sur Konbini

Casey Nocket a voyagé dans l’ouest des États-Unis, vandalisant des parcs nationaux et des monuments nationaux avec son “art”. Elle savait qu’elle n’était pas dans son droit lorsqu’elle utilisait la peinture acrylique. Elle a répondu à une des questions sur Instagram au sujet du matériel qu’elle utilisait par : “Je sais, je suis une mauvaise personne“.

Les parc nationaux existent pour préserver et protéger notre héritage national naturel, culturel et historique. La vandalisme est une violation de la loi et il abime et parfois détruit les trésors souvent irremplaçables qui appartiennent à tous les Américains.

Si les personnes qui vandalisent les parcs nationaux – on pense notamment à ceux qui gravent ou peignent leur nom sur la roche – sont rarement pris la main dans le sac, les coûts pour effacer, lorsque cela est possible, ces “gribouillages” s’élèvent à plusieurs centaines de milliers de dollars chaque année, rapporte The Daily Caller.
De son côté, Casey Nocket risque jusqu’à un an de prison et/ou une amende de 20 000 dollars. On comprend mieux pourquoi la jeune femme regrette ses actes…