SEE, un métro nommé désir

SEE, un métro nommé désir

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Par Tomas Statius

Publié le

Toute une époque, toute une équipe

SEE : sans limite

Je ne cherche pas le gloire car je n’ai rien à prouver à qui que ce soit, je pense. De deux, descendre et faire un blaze mytho n’a jamais fait partie de ma conception du graffiti. De trois, tu ne connais pas les raisons pour lesquelles je redescends et fais mon Blaze.

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Et l’intéressé de poursuivre sur la caractère extrême de son activisme graffiti :

Je sais ce que je fais même si je ne sais pas où cela va me mener. Mourir pour vivre, c’est exactement ça. Comprendront ceux qui veulent comprendre.

Filmées à l’arrache, les vidéos publiées sur le compte YouTube de l’artiste montrent des scènes d’action dans les couloirs du métro, en station (la dernière montre le graffeur peindre les murs bruts de la station Réaumur Sébastopol), et même des courses poursuites dans les boyaux exiguës du réseau RATP.
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La dernière vidéo publiée sur le compte YouTube du graffeur il y a six jours de cela. 

En plus d’un intérêt documentaire, elles sont le témoignage d’un mec qui a le graffiti au coeur et en assume les conséquences. Et même si on ne connait pas ses raisons on ne peut s’empêcher de trouver cela émouvant.