“Paul Gauguin l’alchimiste” : une rétrospective gigantesque au Grand Palais

“Paul Gauguin l’alchimiste” : une rétrospective gigantesque au Grand Palais

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Par Manon Baeza

Publié le

Le Grand Palais s’apprête à inaugurer sa gigantesque rétrospective “Paul Gauguin l’alchimiste”.

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Ce jeudi 12 octobre, le Grand Palais ouvrira les portes de son exposition intitulée “Paul Gauguin l’alchimiste“. Celle-ci regroupera le travail très éclectique de l’artiste français, permettant ainsi de relever la complémentarité de ses œuvres. Des tableaux, des sculptures, des céramiques, du bois gravé, des dessins ou encore des arts graphiques et décoratifs, elle présentera au total 280 œuvres venues des quatre coins du monde. Cette très large sélection révèle l’audace sans limite de l’artiste, qui ne cessait d’expérimenter des nouvelles techniques et différents supports.

Après l’expo fondatrice Gauguin organisée en 1989, l’Art Institute de Chicago – qui possède de nombreuses peintures et œuvres graphiques de Gauguin – et le musée d’Orsay – qui détient l’une des plus importantes collections de peintures, céramiques et sculpture sur bois de l’artiste – collaborent une nouvelle fois ensemble, et nous montrent sous un nouveau jour le travail si diversifié de Paul Gauguin. Cette collaboration inédite est l’occasion parfaite pour pénétrer dans l’univers intime de l’artiste.

Une exposition chronologique avec un parcours thématique

Ainsi, l’exposition se décompose chronologiquement sous la forme de plusieurs salles, chacune ayant une thématique qui lui est propre. Vous pourrez notamment retrouver toute une pièce consacrée aux débuts de Gauguin, celle-ci s’intitule : “La fabrique des images”. La salle “Le grand atelier” quant à elle s’intéresse à la période bretonne de l’artiste, tandis que la section “Mythes et réinventions” met en lumière la mystification du travail réalisé par l’artiste à Tahiti, période durant laquelle on y découvre le nouveau langage plastique de Gauguin. Enfin, “En son décor” se concentre sur la dernière période de sa vie, au cours de laquelle il développa une obsession pour les recherches décoratives.

Cette exposition arrive trois semaines après la sortie de Gauguin, voyage de Tahiti d’Édouard Deluc, film dans lequel Vincent Cassel joue l’artiste. Un long-métrage qui provoqua une forte controverse. Effectivement, le réalisateur a été vivement critiqué pour avoir omis des éléments clés (et non négligeables) dans le biopic du peintre. Celui-ci taisait notamment les relations pédophiles de l’artiste dans la colonie française de Tahiti, tout comme le fait qu’il avait gentiment contaminé l’île de la syphilis – une maladie sexuellement transmissible – alors qu’il est présenté dans le film comme atteint de diabète.

L’exposition se tiendra du 12 octobre jusqu’au 22 janvier 2018, pour plus d’informations c’est par ici.