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En cas d’agression sexuelle dans les transports, vous pouvez appeler le 3117 ou écrire au 31177

En cas d’agression sexuelle dans les transports, vous pouvez appeler le 3117 ou écrire au 31177

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Par Mélissa Perraudeau

Publié le

Cette semaine, une journaliste victime d’une agression sexuelle a tenu à diffuser un message de sensibilisation. En cas de problème dans les transports en commun, vous pouvez appeler le 3117, écrire au 31177 ou utiliser l’application dédiée pour obtenir de l’aide.

Cela ne fait jamais de mal de le rappeler : en cas de problème dans les transports de la RATP ou de la SNCF, et notamment d’agression sexuelle, une plateforme d’appels est disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le numéro 3117 a été lancé en 2011, à la suite du viol d’une jeune fille dans le RER D en 2010, selon Jean-François Coudron, animateur du réseau sûreté du Transilien. Il a expliqué au Parisien que les usagers avaient ensuite demandé que soit mise en place une façon plus discrète de contacter la plateforme d’assistance. Le numéro SMS 31177 a donc été lancé en 2015, avant d’être complété par l’application “Alerte 3117” en juin 2016. Elle permet de renseigner l’identité de la personne dès son installation, et de la géolocaliser rapidement lors de l’appel — possible depuis l’application.
Et si “seulement” 16 000 appels ont été passés à la plateforme en 2015, ils ont été 43 400 en 2016. Un nombre qui devrait encore augmenter en 2017 d’après Jean-François Coudron.

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Un numéro “trop peu connu”

L’existence de cette plateforme d’assistance a été rappelée ce mercredi 5 juillet par la journaliste sportive Nassima Driouach, dans un tweet repéré par BuzzFeed. Victime d’une agression sexuelle dans un RER, elle a tenu à diffuser un message d’information à l’attention de toutes les personnes prenant les transports en commun.

Elle a regretté que le numéro 31177 soit “trop peu connu”, et a encouragé les victimes d’agression sexuelle à porter plainte et à ne pas banaliser “ce genre de chose”. Une autre victime a d’ailleurs elle aussi tenu à témoigner ce 1er juillet, après s’être fait violemment agresser dans un Transilien.
Elle a raconté à la République de Seine-et-Marne comment elle avait d’abord été secourue et protégée par d’autres voyageurs, dont un qui a appelé le 3117. La police ferroviaire a ainsi été prévenue, et l’agresseur a été arrêté dès l’arrivée du train à la gare de l’Est. Jugé coupable, il a été condamné à 18 mois de prison ferme avec quatre mois de soin et l’interdiction d’aller à la gare de l’Est. Un verdict qui a convaincu la victime de diffuser un message de sensibilisation :

“Si mon action peut faire bouger les choses c’est bien. Plein de filles m’ont indiqué qu’elles n’avaient pas eu le courage d’aller au bout. J’ai l’impression d’avoir fait quelque chose d’utile. J’ai peur des représailles mais si on s’en prend à moi, je sais que je peux compter sur la justice et la police car elles ont fait leur preuve.”