Une condamnation symbolique vient conclure l’affaire des faux JonOne

Une condamnation symbolique vient conclure l’affaire des faux JonOne

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Par Tomas Statius

Publié le

JonOne : “Je pensais que les fausses toiles, c’était pour César”

Un autre exemple, j’ai été invité à manger à l’Assemblée nationale par Claude Bartolone, parce qu’il aime bien mon travail et habite aux Lilas. Il avait invité un ami qu’il était content de me présenter parce qu’il avait acheté des toiles de moi. (…) Quand j’étais à ce dîner, à l’Assemblée, ce monsieur est venu vers moi et il m’a expliqué que son fils avait acheté une toile de moi, le père n’en avait payé que la moitié. Son fils s’est privé de vacances un été pour acheter la toile. Il était très fier, il m’a montré la toile, c’était une fausse… Ah fuck ! Cela me suit.

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Cette saga judiciaire a pris fin hier avec la condamnation de Warren Levy par le Tribunal de Grande Instance de Paris à 12 000 euros d’amende (10 000 pour l’artiste, 2 000 pour les frais engagés), trois mois de prison avec sursis, et l’interdiction d’exercer le métier de collectionneur pendant cinq ans.
Une décision symbolique selon le Quotidien des arts (l’avocat de JonOne chiffrait le préjudice moral à 50 000 euros) mais qui contribuera à “assainir le milieu”. Le spécialiste et directeur des ventes chez Art Curial, Arnaud Oliveux, constate quant à lui que, malgré le manque d’une certification automatique, dans le street-art le “ménage se fait naturellement“.

Et ils sont où les experts ?