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5 expos pop à voir à Paris en 2017

5 expos pop à voir à Paris en 2017

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Par Naomi Clément

Publié le

De la peinture à la musique en passant par le cinéma, voici une liste non exhaustive des expositions parisiennes à ne pas rater cette année.

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La peinture mexicaine au Grand Palais, la lutte des artistes Noirs-Américains au Quai Branly, les “présumées coupables” aux Archives nationales, la mode scandalisée aux Arts Déco, la peinture surréaliste de Magritte au Centre Pompidou… En 2016, les expositions proposées par la capitale furent aussi riches que variées, autant sur leurs propos que dans leurs formes. Et 2017 promet de poursuivre sur cette lancée. La preuve par cinq.

David Hockney au Centre Pompidou (du 21 juin au 23 octobre)

Connu pour ses peintures éclatantes de piscines californiennes (A Bigger Splash, 1967), David Hockney fêtera cette année ses 80 ans. À cette occasion, le Centre Pompidou lui dédie une imposante rétrospective, qui permettra aux visiteurs de se plonger dans le travail protéiforme de cet artiste britannique.

Peintre, dessinateur, photographe mais aussi scénographe, écrivain ou vidéaste, David Hockney semble avoir vécu plus d’une vie. Une existence foisonnante, à découvrir du 21 juin au 23 octobre 2017.

Jamaica Jamaica ! à la Philharmonie de Paris (du 4 avril au 20 août)

Après avoir rendu hommage à des artistes tels que David Bowie, le Velvet Undergound ou plus récemment Ludwig van Beethoven, la Philharmonie de Paris souhaite nous projeter au cœur de la Jamaïque, terre sacrée du reggae, du dancehall et des sound systems.

Réunissant objets, images et films rares, l’exposition Jamaica Jamaica !, qui s’installera du 4 avril au 20 août 2017 dans l’enceinte de l’établissement, a pour ambition de décrypter la façon dont la musique de cette île minuscule a fini par rayonner de par le monde.

L’Esprit français : Contre cultures en France 1969-1989 à La Maison rouge (du 24 février au 21 mai)

À la veille de l’élection présidentielle française, dont le premier tour se jouera le 23 avril, La Maison rouge de Paris accueille L’Esprit français : Contre cultures en France 1969-1989. Une exposition qui retrace l’histoire des contre-cultures françaises, de la période post soixante-huitarde à la chute du mur de Berlin, en 1989.

Fruit d’une recherche longue de plusieurs années et menée de front par les commissaires Guillaume Désanges et François Piron, on y retrouvera notamment des photographies de Pierre Molinier, des peintures signées Pierre Klossowski et des illustrations de Roland Topor. À voir du 24 février au 21 mai 2017.

Hello, my game is… au musée en Herbe (du 26 janvier au 3 septembre)

En près de 20 ans de carrière, Space Invader a placardé plus de 3 000 mosaïques, disséminées entre les murs de nos villes, le fond des océans et l’espace. Pour célébrer cette carrière riche en couleurs et en voyages, le street artist français s’apprête à envahir le musée en Herbe de Paris pour nous plonger dans son monde enfantin.

Cette exposition familiale et interactive, qui s’ouvrira le 26 janvier prochain, annonce une rétrospective plus conséquente dédiée à Space Invader, qui se tiendra du 16 mars au 27 avril à la galerie Le Feuvre de Paris.

Mômes & cie à la Cinémathèque française (du 29 mars au 31 juillet)

Du 29 mars au 30 juillet 2017, la Cinémathèque de Paris nous invite à retourner en enfance. À travers l’exposition Mômes & cie, l’établissement convie les petits et les grands à se glisser dans la peau des enfants issus des films les plus iconiques du septième art, d’Alice aux pays des merveilles de Tim Burton (2010) à E.T. de Steven Spielberg (1982) en passant par Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki (1988).

Imaginée comme un double voyage, cette exposition permet de nous plonger à la fois dans les émotions des personnages enfantins des films et dans celles des spectateurs. Un périple féérique dans des mondes tantôt réels, tantôt imaginaires, qui prouve une nouvelle fois combien le cinéma façonne notre enfance.

À lire -> Sorcières, infanticides, traîtresses… les Archives nationales rendent la parole aux “présumées coupables”