YG : si Compton m’était conté

YG : si Compton m’était conté

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Par Tomas Statius

Publié le

Attendu comme le loup blanc depuis son tube aux millions de clics “My Nigga”, YG sort son premier album My Krazy Life. En écoute depuis aujourd’hui. 
Des tubes, des embrouilles. Cinq ans après les premiers soubresauts à l’évocation de son nom (on se souvient du dansant, explicite et tubesque “Toot It And Boot It” et de sa signature en 2009 chez Def Jam), le rappeur de Compton, YG, sort enfin son premier album My Krazy Life. Un disque façonné par la flamme West Coast. À ce titre, celui-ci déclarait à Vibe :

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Pleins de mecs de New York et du Sud me disent que mes sons leur rappellent Snoop et Dre dans les 90, un peu comme une nouvelle version de NWA. Tout le monde me dit ça. Moi et Mustard [son producteur, ndlr], on a pas mal à voir avec ce qu’est la West Coast aujourd’hui. La musique, le contenu, les visuels…

Mais aussi une prose habitée par  la vie de rue. Deux ans après la parution de l’acclamé Good Kid m.A.A.d City, Keenan Jackson de son vrai nom livre une toute autre histoire que celle de l’incessante lutte de Kendrick Lamar (un autre natif de Compton) pour rester “clean” dans un univers où chacun est en proie aux vices. YG évoque ses affres (la piste six, “Meet The Flockers” est un véritable tutoriel à l’usage des braqueurs), ses nuits à faire la fête, et ses rêves de billets verts par millions.
La production est jouissive, l’album est bon. L’Ouest est de retour.