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Warm Up : Sekuoia, la nouvelle pépite électro danoise à ne pas rater

Warm Up : Sekuoia, la nouvelle pépite électro danoise à ne pas rater

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Par Louis Lepron

Publié le

Dans WARM UP, on réalise un focus sur un artiste dont vous allez (sûrement) entendre parler dans les mois à venir. Aujourd’hui, place à Sekuoia et son tout dernier clip. On fait les présentations, en dix questions et une vidéo.

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Qui es-tu ?

Je m’appelle Patrick Alexander Bech Madsen, j’ai 23 ans et je viens de Copenhague au Danemark.

Tu viens d’où ?

Je suis né à Düsseldorf, en Allemagne. Quand j’avais 4 ans, mes parents et moi avons déménagé à Detroit, dans le Michigan, aux États-Unis. Puis quand j’ai eu 8 ans, on a débarqué au Danemark, et depuis je n’en suis jamais parti.

Comment est-ce que tu as découvert le monde de la musique ?

Ma première expérience initiale avec la musique a été à travers ce qu’écoutaient mes parents. Mon père mettait du rock des années 70 quand j’étais très jeune. Je me rappelle encore de la sonorité des morceaux. Quand j’avais 7 ans, j’ai connu mes premières leçons de piano, et plus tard des leçons de guitare. J’imagine donc que mon premier lien avec la musique a grandi à partir de ces expériences-là.

Est-ce que tu as fait partie de différents projets avant d’être Sekuoia ?

Plusieurs. Mon premier, c’était un groupe de punk, dont je faisais partie en quatrième. Il s’appellait “Made in China” et j’y jouais de la basse. Dès que j’ai commencé à être inspiré par la scène électronique, j’ai formé un duo avec un pote, Aron, et on l’a nommé “Kilimanjaro”. Ça m’a permis d’expérimenter du côté de la production. Quelques années après, j’ai lancé Sekuoia, en projet solo.

Tu nous fais voir / écouter ?

Quelles sont tes inspirations ? 

J’ai écouté beaucoup de musique de club britannique, et j’ai trouvé pas mal d’inspiration dans la musique électro en général, en sortant beaucoup. L’espèce d’esthétique abrasive de certains morceaux clubs a vraiment été inspirante pour moi. Côté artistes, je suis inspiré par Four Tet ou Caribou. Four Tet a, par exemple, une approche unique dans la manière dont il produit de la musique, et il est audacieux lorsqu’il se lâche.

Les disques de Caribou m’ont influencé parce qu’il réussit à mélanger la dance à de la musique plus psychédélique, et tous les morceaux qu’il compose sont de bons morceaux en termes de mélodies, de forme et de production. Aussi, les constructions live de Caribou sont impressionnantes.

Comment est-ce que tu composes ?

Ça dépend. J’essaie d’avoir différentes approches lorsqu’en j’en viens à composer des titres. Certains peuvent commencer avec des chords de synthé, d’autres avec un beat ou des samples. Commencer un morceau à partir d’un sample, ça te permet d’avoir des idées encore plus étranges, pas forcément très orthodoxes.

Pourquoi est-ce que tu fais de la musique ?

Ça me rend heureux, ainsi que d’autres personnes. Ça me permet aussi de voyager, de traîner avec mes potes quand je joue en live 🙂.

Si t’avais un conseil pour tes auditeurs pour écouter ta musique, ce serait lequel ?

Être assis dans un train alors qu’on contemple la magnifique vue de la nature, ou alors lorsqu’on prend l’avion, qu’on décolle, à ce moment précis ou l’avion dépasse les nuages et qu’on peut enfin observer le soleil. Sinon, je dirais tout simplement en live.

Comment tu définirais ton projet ?

C’est un écoulement de l’esprit d’un mec nommé Patrick Alexander Bech Madsen.