Vidéo : la violence des films de Tarantino disséquée en un supercut

Vidéo : la violence des films de Tarantino disséquée en un supercut

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( © Universal Pictures International France )

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Par Lucille Bion

Publié le

Le réalisateur londonien Julian Palmer analyse dans une vidéo les différentes formes de violence qu’utilise Quentin Tarantino dans ses films. 

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Lorsque Quentin Tarantino met en scène des opprimés qui se vengent de leur persécuteurs, l’histoire n’est qu’une toile de fond pour consommer la violence et la trivialité.

Flingue, accident de voiture, essence, coup de poing, barre de fer ou couteau, tous les moyens sont bons pour faire couler des litres d’hémoglobine, sur une musique toujours très prenante. La violence sanglante est toujours très stylisée, voire chorégraphiée chez Quentin Tarantino, témoignant de sa volonté d’exploiter l’agressivité sous toutes ses formes.

Des litres d’hémoglobine

“Ce n’est pas du sang mais du rouge”, disait Jean-Luc Godard. Couleur dominante dans l’œuvre du réalisateur, le sang jaillit dans ses films comme un geyser, à la manière d’Akira Kurosawa dans Sanjuro (1962). Une technique devenue sa marque de fabrique.

Si le cinéaste  est souvent pointé du doigt pour ses penchants trop prononcés pour une violence démesurée, celle-ci n’est jamais gratuite pour autant : ses excès sanguinolents ont toujours un enjeu dramatique. L’auteur de la vidéo tente d’expliquer en quelques scènes comment la caméra du réalisateur décline la violence tout en offrant un spectacle aussi gore qu’éblouissant.

Les différentes fonctions de la violence

Prenant une dimension poétique lorsqu’elle est projetée sur grand écran dans Inglorious Basterds, la violence apparaît comique et intimiste dans les scènes de crimes en voiture de Jackie Brown et Pulp Fiction, spectaculaire dans la lutte brutale de Django Unchained et traumatisante dans la séquence de torture inoubliable de Reservoir Dogs. 

Si la vidéo s’attache à ne pas conférer au réalisateur l’image négative d’un macho assoifé de violence, elle finit par conclure que le sexe et la violence fonctionnent toujours en symbiose. La faute à ses héroïnes hypersexualisées qui dominent plus le spectateur que l’histoire, dans une logique de divertissement unique.