Vidéo : Analogue Loaders réinvente les animation de chargement… en stop-motion

Vidéo : Analogue Loaders réinvente les animation de chargement… en stop-motion

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Par Thibault Prévost

Publié le

Pour son court-métrage Analogue Loaders, le réalisateur Raphael Vangelis a transposé des animations de chargement d’applications dans le monde physique.

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Dans un futur proche, espérons-le, les animations de chargement de programmes seront une espèce éteinte, que l’on étudiera en archéologie des Internets en se rappelant avec une douce nostalgie d’une époque pas si lointaine où la puissance réduite des microprocesseurs et la lenteur des débits de connexion ne permettaient pas de lancer n’importe quel contenu ou application instantanément. Depuis l’ère du modem 56k et de Windows 95, les barres de chargement bleutées ont laissé place à de jolies animations en Flash. Sauf que la frustration n’a pas évolué d’un iota. Avec le court-métrage Analogue Loaders, repéré par The Verge, le réalisateur Raphael Vangelis a décidé de rendre un bel hommage visuel à ces piliers de la culture informatique. Mais pas n’importe comment.

Recréer ces animations en 3D et faire un joli montage ? Trop facile, pas assez méticuleux, et bien trop en décalage avec l’essence de ces pages, qui symbolisent à la fois la patience et la frustration de tout utilisateur de programmes informatiques. Non, pour rendre un véritable hommage aux loaders, il fallait en suer. Alors Raphael Vangelis a décidé de tout recréer IRL, en stop motion, en imprimant en 3D et en peignant ses composants tout seul, comme un grand. Ça, c’est du dévouement, les enfants.

En un peu moins de deux minutes, ce sont donc une trentaine d’écrans de chargement qui défilent sous nos yeux, péniblement recréés en bois et autres matériaux de la vraie vie. Si certains, comme Gmail, Windows ou Spotify sont instantanément reconnaissables, d’autres nécessitent un œil un peu plus averti. Qu’importe, le résultat est esthétiquement réussi… et le making of vaut le coup d’oeil, ne serait-ce que pour compatir un peu avec le réalisateur.