Le réalisateur de Suicide Squad alimente un peu plus la légende autour de Jared Leto

Le réalisateur de Suicide Squad alimente un peu plus la légende autour de Jared Leto

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Par Rachid Majdoub

Publié le

Le réalisateur de Suicide Squad s’est dit effrayé par un Joker autour duquel la légende se construit déclaration après déclaration.

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Si l’on en croit les dires du réalisateur David Ayer, effrayé par le nouveau Joker, l’acteur oscarisé pour Dallas Buyers Club (2014) semble bel et bien marcher sur les traces du regretté Heath Ledger, illustre interprète du meilleur ennemi de Batman dans The Dark Knight. Du moins selon les seules déclarations des membres de son équipe, ayant réussi à l’approcher durant le tournage de Suicide Squad – dont un trailer jouissif vient d’être dévoilé.

Jared Leto s’est tellement inspiré de son prédécesseur en s’isolant si fermement que le simple fait de le croiser entre deux scènes fut chose rare. Will Smith, qui joue le rôle de Deadshot, déclarait ne jamais l’avoir rencontré de tout le tournage.

Je n’ai jamais vraiment rencontré Jared Leto. On a travaillé pendant six mois ensemble et on n’a pas échangé un mot en dehors de “Action !” et “Coupez”. […] Donc la première fois que je le verrai je lui dirai : “Hey Jared, quoi de neuf ?”. Il était complètement dans son rôle du Joker.

Un rôle si prenant que le comportement de Jared Leto, au-delà du fait de par exemple s’isoler lors des pauses déjeuner, a fini par devenir aussi étrange que déséquilibré. Comme envoyer à Margot Robbie (Harley Quinn) “une jolie lettre d’amour avec une boîte noire dans laquelle il y avait un rat“, ou à Will Smith “des balles avec une lettre“, selon les confessions d’Adam Beach, alias Slipknot dans le film.

Pour nourrir un peu plus le mystère autour de la folie de Jared Joker Leto, une information nous avait fait quitter les yeux de leur orbite : un psychothérapeute engagé sur le plateau de tournage, selon Adam Beach toujours, “pour empêcher qu’un acteur ne déraille et qu’il ne devienne vraiment méchant”, Jared Leto et son personnage sombre et tourmenté en tête. Et surtout éviter que l’histoire d’Heath Ledger, affecté par un rôle avec lequel il ne fit plus qu’un, ne se répète.

“Les poils de ma nuque se sont dressés”

Aujourd’hui, c’est au tour du réalisateur du film, David Ayer, d’alimenter un peu plus la légende autour du jeune junkie de Requiem for a dream, lors d’une interview accordée à USA Today relayée par Premiere.

“C’est un personnage difficile à approcher. Les gens vont s’apercevoir qu’il y a une continuité dans son histoire, comme une sorte de respect pour ce que le Joker représente. C’est l’un des antagonistes les plus connus, il y a donc une grande responsabilité d’être à la fois fidèle à ce qu’il est mais aussi de l’emmener plus loin.”

Et d’ajouter :

“C’était un grand moment. Les poils de ma nuque se sont dressés.”

Jared Leto aurait donc même effrayé son réalisateur. Zack Snyder, le producteur du film, y est aussi allé de son éloge :

“Vous n’êtes pas habitués à voir des acteurs se dévouer à ce point à la tâche. Vous allez être portés dans un voyage avec Jared et vous n’êtes pas prêts pour ça. Ça va être génial.”

En espérant que ces propos à répétition autour de la performance de l’acteur ne soient pas qu’un grand coup de communication, rendez-vous dans les salles obscures françaises le 3 août 2016 pour enfin en découdre avec le Joker et sa bande de super-méchants.