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Le son préféré d’Obama en 2015 ? “How Much A Dollar Cost” de Kendrick Lamar

Le son préféré d’Obama en 2015 ? “How Much A Dollar Cost” de Kendrick Lamar

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Par Rachid Majdoub

Publié le

Un vrai thug, ce Barack. 

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Barack Obama, un homme de goût. Le président des Etats-Unis étale une nouvelle fois ses connaissances musicales et son attrait pour le rap. Avec sa femme Michelle, ils se sont posés et ont fait, calmement, le bilan de l’année 2015 lors d’une interview pour le magazine People. Au programme : pas d’inquiétude, tout ce qui est port d’armes à feu, crimes, guerres, prison, weed, biftons… est écarté, au profit de sujets plus cools comme les films, livres, concerts ou musiques préférés de la Première dame et son homme sur les douze derniers mois.

Alors que Michelle Obama a confié qu’elle ne pouvait pas se passer d”Uptown Funk”, l’un des plus gros tubes de cette année signé Mark Ronson et Bruno Mars, Barack Obama l’a jouée plus street en allant piocher dans l’album rap de l’année : To Pimp A Butterfly par Kendrick Lamar. Et plus précisément sa piste 11 (tiens, comme le nombre de nominations que le rappeur compte pour les Grammys cette année), “How Much a Dollar Cost”, produite par LoveDragon et sur laquelle l’enfant de Compton est entouré de James Fauntleroy et Ronald Isley.

On imagine bien Barack Obama écouter du Kendrick Lamar, artiste ô combien engagé, et cogiter sur ce morceau, de son titre à ses paroles. Un son à écouter juste ici :

A voir -> Notre entretien avec Kendrick Lamar

Kendrick Lamar en tête-à-tête avec Tupac

Ils sont les fers de lance de la West Coast. Ils ont les mêmes principes. L’un, Tupac, est le “père spirituel” de l’autre, Kendrick. Pour la première fois, nous avions fait se confronter, lors de notre rencontre avec K.Dot, les deux rappeurs et leurs discours, sur des sujets comme le respect, la mixité dans les ghettos, les femmes, la responsabilité des rappeurs ou encore le changement dans la société.

Dans cette optique, 2Pac interroge Kendrick Lamar sur des questions qui ont toujours autant d’importance près de 20 ans après sa mort.