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Vidéo : le sketch hilarant de Gad Elmaleh à la douane américaine

Vidéo : le sketch hilarant de Gad Elmaleh à la douane américaine

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Par Louis Lepron

Publié le

L’humoriste français joue son propre rôle pour le site américain Funny or Die.

Trois mois après l’arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis, l’humour américain ne s’est jamais aussi bien porté, d’Alec Baldwin au Saturday Night Live en passant par un film d’horreur aux ressorts comiques comme Get Out. Et cette fois-ci, cocorico, c’est un Français qui fait partie de l’équation. Dans la soirée de ce mercredi 11 mai, le site de référence humoristique Funny or Die a convoqué Gad Elmaleh pour lui faire passer la frontière américaine, littéralement.
Alors que Donald Trump a plusieurs fois essayé de filtrer l’entrée des étrangers sur le territoire américain en fonction de leurs pays d’origine, l’humoriste français joue son propre rôle, débarquant d’un vol de Paris. Face à lui, un douanier récalcitrant lui demandant très sérieusement pourquoi il vient du Maroc.

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“Vous êtes né au Maroc ?
– Oui.
– Pourquoi ?
– J’imagine parce que mes parents y étaient au même moment.
– Donc vous êtes musulman.
– Non, en réalité je suis juif, né dans un pays arabe, mais je suis juif.
– Donc comment vous faisiez pour parler aux autres enfants ?
– Je parle arabe, hébreu et français, et…
– OK, j’ai trois cases : anglais, espagnol et “autres”. Quelle est la raison de votre venue aux États-Unis ?
– Vivre le rêve américain
– Ouais, on ne fait plus ça, désolé”.

Pour prouver qu’il connaît la culture américaine, le Français tente plusieurs fois de chanter des morceaux qu’il pense symboliques des États-Unis, de Drake à Justin Bieber, deux artistes… canadiens. N’y parvenant pas, Gad Elmaleh tente une sortie arrogante, lâchant au beau milieu de la salle : “Vous savez qui je suis ? Personne ne le sait. OK. Je fais plus d’argent que vous tous réunis.”
Finalement, juste avant de valider son visa, le douanier lui répond avec un grand sourire :

“Monsieur, vous êtes un gros con en ce moment. Et il n’y a rien de plus américain.”