Trailer : on a enfin des images de Shenmue III (et il y a de quoi être inquiet)

Trailer : on a enfin des images de Shenmue III (et il y a de quoi être inquiet)

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Par Benjamin Benoit

Publié le

L’arlésienne Shenmue III a enfin de premières images, mais il y a un tout petit problème avec ses personnages.

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Alors là, on ne sait pas trop quoi penser. Shenmue III est l’une des plus grandes arlésiennes de l’histoire du jeu vidéo. Annoncé en grande pompe en 2015, c’est à l’occasion de la Gamescom 2017 que de premières images du jeu ont enfin été dévoilées au grand public. Au programme : romance, mystères… et un héros beaucoup trop monolithique pour son propre bien.

Retour en arrière, à l’E3 2015. Shenmue est alors une saga en deux épisodes sur Dreamcast. Un jeu de niche, passionnant, sous-titré en anglais seulement, mais dont le scénario est de qualité et d’importance. Le problème c’est que le deuxième jeu ne conclut pas l’intrigue, laissant les joueurs sur le carreau depuis 2001. Et soudainement, ce troisième épisode est annoncé par Sony, sur PS4 et PC. Cependant, il a fallu le faire financer directement par les joueurs : 6,33 millions de dollars (5,4 millions d’euros) ont été récoltés, soit le triple de l’objectif de base. En revanche, cette démarche de crowdfunding a essuyé les moqueries et quolibets de joueurs sceptiques. Il faut dire que cela n’augure rien de positif et que le développement a déjà été repoussé. Actuellement, le jeu est prévu pour mi-2018.

Cette première vidéo n’est pas rassurante : il est difficile de ne pas remarquer des expressions faciales particulièrement ratées. Ryo, le héros, semble être anesthésié en permanence, même en pleine scène d’action ou en plein combat – idem pour les autres personnages. Une bande-annonce involontairement drôle, qui permet d’occulter en partie le problème de graphismes très datés. Bref : le jeu est encore loin, mais ça part mal. Gardons en tête qu’il lui reste au minimum une année pour mettre un coup de polish.

Traduction : “Ces modélisations de personnages ont toujours besoin de travail.”