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Avec sa Petite Galerie des Horreurs, Raphaële Vidaling met le kitsch à l’honneur

Avec sa Petite Galerie des Horreurs, Raphaële Vidaling met le kitsch à l’honneur

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Par Théo Chapuis

Publié le

La genèse, c’est que j’ai été photographe culinaire. Pour rigoler j’ai collectionné des images parmi les plus moches dans le genre et j’ai essayé de comprendre pourquoi ça avait pu plaire par le passé.

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Moches ?

Ringard ?

“Ringardises” ! Décidément, elles en prennent pour leur grade, ces images. Mais évidemment, ce n’était pas leur but lorsqu’elles ont été créées : “C’est ça, quelqu’un a vraiment souhaité y mettre un certain charme. Il y a indéniablement une intention de “faire joli”.”
Deuxième étape : après la collecte de ces pépites de nostalgie, vient le doux moment de la typologie (on peut faire des rimes comme ça nous aussi). Raphaële ne s’est pas focalisée sur une simple collection thématique, mais a classé les images de sorte à tenter de comprendre “pourquoi ça a marché à une époque, et pourquoi maintenant ça nous fait sourire”.
Et d’ailleurs, pourquoi alors ?

Aujourd’hui, si on est critique par rapport à cette esthétique-là c’est parce qu’on y est familier, on a tous connu tout ça. Ça fait appel à un sentiment populaire collectif. Mais avec le recul, l’esprit prend plaisir à se mettre au-dessus.

Kitsch ?

Et puis ce que j’aime dans ce rire, c’est qu’on est tous passé par là. L’humour porte sur le jugement, mais sur le jugement de quelque chose par lequel on est presque tous passés. On s’est presque tous fait couper au bol.