AccueilArchive

#OscarsSoWhite : l’édition 2016 accusée d’être trop monochrome

#OscarsSoWhite : l’édition 2016 accusée d’être trop monochrome

Image :

Christian Bale plays Michael Burry in The Big Short from Paramount Pictures and Regency Enterprises

avatar

Par Ariane Nicolas

Publié le

Cette année, la liste des nommés aux Oscars ne comporte aucun acteur ou actrice issu de la diversité. Comme en 2015. 

À voir aussi sur Konbini

Un pas en avant, deux pas en arrière… Pour la seconde année consécutive, aucun acteur ou actrice de couleur n’est nommé aux Oscars, dont la cérémonie 2016 se tiendra le 28 février à Los Angeles (Californie). Un manque de diversité condamné par de nombreux internautes et journalistes, via le hashtag #OscarsSoWhite, déjà utilisé l’an dernier.

Voilà à quoi ressemble l’édition 2016, dans les catégories meilleure actrice et meilleur acteur, dans un premier ou un second rôle (et voilà l’édition 2015, pour mémoire) :

Selon ce journaliste américain d’Entertainment Weekly, il faut remonter à 1997 et 1998 pour constater la même absence d’acteurs de couleur deux années d’affilée.

Chargement du twitt...

Pas d’Idris Elba ni de Will Smith

Trop monochromes, ces Oscars ? D’aucuns objecteront que les minorités sont représentées à cette cérémonie :

  • Straigh Outta Compton, réalisé par F. Gary Gray, est nommé dans la catégorie “meilleur scénario original”
  • Le Mexicain Alejandro G. Iñárritu récolte 12 nominations pour The Revenant
  • Sumi Jo concourt pour la “meilleure chanson” (“Simple Song #3” dans Youth)
  • Chris Rock présente la cérémonie;
  • Euh… C’est à peu près tout.

Il y avait pourtant de belles prestations à mettre en valeur. Pêle-mêle, l’Académie aurait pu choisir John Boyega (Star Wars : le réveil de la Force), Samuel L. Jackson (Les Huit salopards), ainsi qu’Idris Elba (Beasts of No Nation) ou Will Smith (Seul contre tous), ces deux derniers acteurs ayant été nommés aux Golden Globes. Ou bien encore Jason Mitchell (Straight Outta Compton), Michael B. Jordan ou Tessa Thompson (Creed : l’héritage de Rocky Balboa).

Cette absence de diversité est d’autant plus regrettable que les autres nommés n’ont pas tous livré des prestations absolument mémorables et qu’il y avait de la place pour d’autres visages. Au risque de nous faire des ennemis, on pense à Jennifer Lawrence, qui fait du Jennifer Lawrence dans Joy, ou Sylvester Stallone, qui fait du Sylvester Stallone dans Creed.