Dans No Mario’s Sky, notre plombier préféré explore un univers infini

Dans No Mario’s Sky, notre plombier préféré explore un univers infini

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Par Thibault Prévost

Publié le

Une équipe de développeurs australiens a bricolé en 72 heures le bâtard vidéoludique de Super Mario Bros. et No Man’s Sky, évidemment baptisé No Mario’s Sky.

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À ma gauche, Super Mario Bros., saint patron du jeu vidéo, impérissable jeu de plateforme et source inépuisable d’hommages numériques depuis plus de trente ans ; à ma droite, No Man’s Sky, dernière révolution technologique en date, fascinante aventure d’exploration interplanétaire dans un univers aléatoire autogénéré, virtuellement infini et qui donne un aperçu de l’avenir du jeu vidéo immersif. Le grand écart facial du gaming. Pour les réunir, No Mario’s Sky, fils illégitime d’une union visuelle interdite entre le grand-père du jeu vidéo et le benjamin de ses arrière-petits-fils.

Développé en 72 heures consécutives et caféinées par une équipe d’Australiens dans le cadre d’un marathon de codage, No Mario’s Sky emprunte à l’ancêtre les textures, décors, personnages et ficelles de gameplay et pique au descendant le système de génération procédurale, qui permet de générer une infinité de mondes sans avoir à la coder.

Dans No Mario’s Sky, chaque planète est un niveau en 2D, que le joueur peut librement quitter dès lors qu’il retourne à son vaisseau spatial.  Au programme, selon les mots des créateurs du jeu, “des milliers de Goombas, un univers infini, Muscle Toad, une musique ‘originale’, de la physique ‘fidèle’, des commentaires sur le colonialisme interplanétaire et un vaisseau spatial radical”. Ça ne mange pas de pain, ça fonctionne et ça se télécharge juste ici. Tout le monde n’a pas les moyens de se payer No Man’s Sky, après tout.