Quatre ans que NAS n’avait pas sorti un (même deux) aussi gros titre(s), écoutez

Quatre ans que NAS n’avait pas sorti un (même deux) aussi gros titre(s), écoutez

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Par Rachid Majdoub

Publié le

“Black Man in a White World” et “Rule the World” nous montrent que le king du Queens est bel et bien de retour. 

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Il est sur tous les fronts. Alors que sort ce vendredi 12 août The Get Down, série sur la genèse du hip-hop qu’il coproduit, NAS a enclenché son retour dans le rap game avec trois titres en l’espace de quelques jours. Le premier sortait il y a deux semaines : accompagné d’Erykah Badu, il posait les premières mesures de son come-back sur “This Bitter Land”, piste phare de la BO du film The Land produit par le rappeur.

Ensuite, le king du Queens s’est affiché aux côtés de DJ Khaled sur son nouvel album Major Key, paru le 29 juillet dernier, au détour d’un morceau à l’intitulé qui parle de lui-même : “NAS Album Done”.

Deux titres pour le prix d’un

  • “Black Man in a White World”

Plus que jamais près d’un onzième album quatre ans après Life Is Good, NAS passe aujourd’hui la troisième et la quatrième coup sur coup. Il balance d’abord trois couplets sur un gros son de Michael Kiwanuka, incontournable soulman british de 29 ans, qui s’occupe ici du refrain. Vous pouvez écouter “Black Man in a White World” dès le lancement du player.

Se chargeant de la quasi totalité du morceau, NAS revisse sa casquette de soldat parolier en évoquant, avec un regard lucide sur l’état du monde, les galères auxquelles les Noirs sont confrontés, de l’incarcération disproportionnée à l’oppression systémique en passant par les inégalités financières. Le thème est lourd et, tout au long, NAS encourage la communauté africaine-américaine à persévérer.

  • “Rule the World”

Et le God’s Son ne dit pas ici ses derniers mots. Un peu plus loin dans l’émission d’Annie Mac (à partir de 7’25), un autre titre est présenté : “Rule the World”. Ça ne vous rappelle rien ?

Toujours avec l’appui de Michael Kiwanuka au refrain (envoûtant), NAS délivre des versets comme au bon vieux temps, avec un flow et une vision des choses toujours intacts.