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Les DJs allemands tempêtent contre la GEMA, SACEM locale

Les DJs allemands tempêtent contre la GEMA, SACEM locale

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Par Tomas Statius

Publié le

13 Centimes par chansons

En principe, je suis pour la notion du copyright mais aussi l’exploitation de la distribution et des performances live. Cependant je pense que le taux de 13% est trop élevé.

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Paiement en trois fois

Pour d’autres c’est le principe même de cette taxation qui doit être discuté. D’abord parce qu’au travers de cette nouvelle mesure c’est l’incapacité du système en entier à redistribuer justement le butin de la musique qui semble être souligné.
Michael Mayer, DJ et co-fondateur du célèbre label Techno Kompakt, s’interroge :

C’est tout simplement scandaleux que l’argent généré par les DJs ne soit pas attribué aux musiciens dont la musique est jouée en club. C’est pour tout cela que je suis suspicieux sur ces nouveaux taux qui sont totalement absurdes et n’ont pour but que de remplir les poches des artistes les plus célèbres enregistrés au GEMA.

Les DJs doivent s’enregistrer à la GEMA et payer des frais pour leurs copies. S’ils ne le font pas, ils sont susceptibles d’avoir à payer des frais excédant de près de 100% la taxe.

Outre cette précision, Carba Kroll, organisatrice du congrés des DJ à Dortmund rappelle que selon cette architecture,  l’organisme perçoit trois fois la taxe dont l’objet est de protéger et de rémunérer la création : au moment de l’achat, de la diffusion et maintenant à partir des DJs.
Une mesure qui aura une conséquence simple selon Markus Zeider, DJ de Dortmund :

A partir de maintenant, les DJs joueront davantage sur CD ou vinyles car ils ne vondront pas s’acquitter de ces droits supplémentaires.

Source : Skeuds // Billboard