On en sait plus sur Le Livre de la jungle en motion capture d’Andy Serkis

On en sait plus sur Le Livre de la jungle en motion capture d’Andy Serkis

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Par Marie Jaso

Publié le

Mowgli aspire à être une adaptation plus mature que la réalisation oscarisée de Jon Favreau.

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Initialement intitulé Le Livre de la jungle : Les origines, le long-métrage d’Andy Serkis adopte aujourd’hui le sobre nom de Mowgli, en hommage à son personnage principal, un petit garçon élevé au cœur de la jungle indienne par une meute de loups. Le film – défendu par Warner Bros. – est la deuxième adaptation en live action du célèbre recueil de nouvelles de Rudyard Kipling sorti en 1894, les studios ayant été devancés par l’écurie Disney en 2016, malgré une annonce anticipée de leur part.

Comme le rapporte le site Collider, à la différence de son homologue de Disney – réalisé brillamment par Jon Favreau, qui dépoussiérait à l’occasion l’un des plus grands classiques de 1967 – le film Mowgli n’hésitera pas à combiner les techniques de live-action et de technologique motion capture, là où son concurrent s’est cantonné aux images de synthèse (ce qui ne l’a pas empêché d’être oscarisé pour ses effets visuels en 2017).

Un film plus sombre que son prédécesseur

Avec Mowgli, Andy Serkis promet une réalisation “plus sombre”, davantage fidèle à l’œuvre littéraire originale et dirigée d’office vers une audience légèrement plus âgée. Dans une interview pour Vulture, le réalisateur britannique déplorait une certaine prudence des films actuels dès qu’ils touchaient les enfants, qu’ils cherchent à surprotéger alors qu’il est sans risque – et même bon pour leur développement – de les effrayer un peu dans un environnement sûr. Un tir qu’il compte bien rectifier avec son adaptation, pour laquelle il pourra compter sur l’aide d’Alfonso Cuaron (Gravity) :

“Les enfants sont tellement avertis, c’est pourquoi notre Livre de la jungle est assez sombre… C’est l’histoire d’un marginal, quelqu’un qui tente d’accepter les us et coutumes du monde sauvage, et essaie de s’adapter ensuite à la culture humaine, pour laquelle il devrait avoir des prédispositions, puisque c’est sa nature. C’est un film à propos de deux espèces différentes, leurs modes de vie respectifs, et le fait qu’aucun des deux ne soit entièrement juste.”

Selon le synopsis officiel, le film suivra l’éducation de l’enfant Mowgli (incarné par le jeune acteur Rohan Chand), un enfant élevé par une meute de loups dans les jungles de l’Inde. Alors qu’il découvre les lois – souvent dures – de la jungle, sous la tutelle de l’ours Baloo (Andy Serkis lui-même) et de la panthère Bagheera (Christian Bale), Mowgli est progressivement accepté comme l’un des leurs par les animaux de la jungle. Par tous, sauf un : le redoutable tigre Shere Khan (Benedict Cumberbatch). Mais de plus grands dangers encore se profilent dans la jungle, alors que Mowgli se retrouve face à ses origines humaines.

Avec une sortie prévue le 24 octobre 2018 et un casting pour le moins incroyable dans le doublage des personnages de notre enfance – en addition aux noms impressionnants évoqués ci-dessus, Cate Blanchett se glissera dans la peau du serpent Kaa, Naomie Harris dans celle de la louve Nisha, Peter Mullan prêtera ses traits au loup alpha Akela, et Tom Hollander au chacal Tabaqui – espérons que le film connaisse à son tour un succès triomphal.