Vidéo : elle joue à Counter Strike avec son rouge à lèvres

Vidéo : elle joue à Counter Strike avec son rouge à lèvres

photo de profil

Par Théo Chapuis

Publié le

Jouer à Counter Strike et mettre du rouge à lèvres, c’est possible. Et jouer à Counter Strike AVEC son rouge à lèvres ? C’est possible aussi.

À voir aussi sur Konbini

Chloé Desmoineaux est une fille et elle aime les jeux vidéo violents. Parce qu’elle ne voit pas l’incompatibilité entre les deux facteurs, et qu’elle a bien raison, elle a relié un tube de rouge à lèvres à son ordinateur de façon à s’en servir pour jouer à des jeux de guerre.

Depuis, elle a abandonné le joystick ou le clavier pour jouer à Counter Strike avec son lipstick et se filmer pendant qu’elle dézingue à tout va. Logiquement, elle a nommé son projet “Lipstrike”. Tous les curieux peuvent contempler ses performance sur son compte Twitch ou dans l’une de ses vidéos enregistrées et uploadées sur YouTube.

“Rouge à lèvres pour les filles, jeux de guerre pour les garçons”

Pour être précis, Chloé Desmoineaux joue encore avec sa souris pour déplacer son personnage dans le jeu de tir, mais le tir ne se déclenche que lorsque le tube est en contact avec sa peau. Incrustée en webcam dans ses vidéos, on la voit constamment barbouiller ses lèvres pour descendre ses ennemis impitoyables et armés jusqu’aux dents.

Son dispositif est composé à partir d’un kit Makey Makey, un outil qui permet de faire d’à peu près n’importe quoi un objet électronique. Comme des bananes, si ça vous chante.

Auprès de Motherboard, elle explique avoir fait naître le projet Lipstrike pour jouer avec les stéréotypes de genres :

“Rouge à lèvres pour les filles, jeux de guerre pour les garçons. Qu’ils aillent se faire foutre ! Je peux mélanger les deux”.

D’après elle, si le résultat visuel est comique, c’est aussi sans doute parce que ces clichés sont profondément ancrés dans notre société. La preuve, dans les commentaires sous sa vidéo YouTube, des tas de trolls moquent cette intervention qu’ils jugent contraire à l’éthique macho du jeu. Mais comme le dit Chloé Desmoineaux, “qu’ils aillent…”