Une maison close avec des sex dolls devrait ouvrir au Royaume-Uni

Une maison close avec des sex dolls devrait ouvrir au Royaume-Uni

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Par Lydia Morrish

Publié le

L’entreprise Lumi Dolls cherche à lancer en Europe le marché du sexe tarifé avec des poupées. Bienvenue dans le turfu.

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En février dernier, une maison close proposant les services de poupées en silicone a ouvert ses portes à Barcelone. Selon des informations du tabloïd britannique Daily Star, l’établissement, victime de son succès, aurait rapidement fermé à la suite de manifestations de travailleuses du sexe. Le bordel aurait depuis rouvert ses portes dans un lieu à l’adresse tenue secrète.

Lumi Dolls, l’entreprise qui a ouvert cet établissement d’un genre nouveau en Europe, compte apparemment désormais tenter sa chance en Angleterre. Toujours selon le Daily Star, qui a l’air de se passionner pour le sujet, l’équipe de Lumi Dolls affirme avoir passé un partenariat avec l’un des principaux fabricants de robots sexuels, et serait dans une phase de prospection.

Au Royaume-Uni, un vide juridique autorise l’utilisation des poupées en silicone, même dans les régions où la prostitution est interdite. Si l’entreprise parvient à séduire des investisseurs, des robots érotiques pourraient donc bientôt être disponibles à la location en Angleterre. La branche barcelonaise de Lumi Dolls propose déjà plusieurs types de poupées à ses clients : Katy, une “blonde européenne” ; Leiza, une “déesse ébène” ; Lily, la “douce” poupée aux origines asiatiques ; et Aki, une espèce de personnage d’anime. Toutes sont, bien évidemment, affublées d’une énorme poitrine.

Une expérience sur mesure

Sur le site de l’entreprise, chaque poupée est montrée dans une position sexuelle différente. À Barcelone, les forfaits proposés vont d’une heure à une nuit complète avec la poupée choisie, dans une chambre privée où le client peut écouter la musique de son choix ou encore regarder un film porno sur un grand écran si la poupée ne suffit pas. Les clients peuvent également décider au préalable de la tenue dont ils souhaitent pour leur poupée.

Si l’idée d’avoir des relations sexuelles avec des robots paraît encore étrange (voire glauque) pour la majorité des gens, le mathématicien et physicien britannique Ian Pearson affirme que dans le futur “les bordels de robots et les strip clubs où les danseuses seront contrôlées par des ordinateurs seront la nouvelle norme”. Dans son enquête de décembre dernier sur le sexe du futur, le journal allemand Der Spiegel abondait dans le même sens : “Le sexe avec des humains sera bientôt une chose du passé.”

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet