Cette nuit, un ado a usurpé le compte Twitter du ministère de la Culture

Cette nuit, un ado a usurpé le compte Twitter du ministère de la Culture

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Par Virginie Cresci

Publié le

Au cours de la nuit, le fils de 13 ans de la community manager du ministère de la Culture s’est emparé du compte officiel du ministère. Et ce n’est pas très joli.

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Que faire quand on a 13 ans et qu’on s’ennuie à Paris en plein mois de juillet ? C’est sûrement ce que s’est demandé vers une heure du matin, cette nuit, le fils de la community manager du ministère de la Culture. L’appeler “pirate” serait lui donner trop d’importance.

Appelons-le plutôt usurpateur. En effet, le jeune adolescent s’est simplement connecté avec le téléphone ou l’ordinateur de sa mère. De 1 heure à 5 heures du matin, il a envoyé des messages et des insultes avec le compte du ministère de la Culture, suivi par près de 229 000 abonnés.

L’adolescent, qui se dit âgé de 13 ans et mesurant 1m60 (c’est lui qui le dit dans un tweet), a révélé son compte Twitter personnel : @ViViTiX_CR, un compte qui avait plus de 7 000 abonnés cette nuit, révèle L’Obs, mais qui a été supprimé ce matin.

À l’aube, le ministère de la Culture (on présume la maman de l’usurpateur) a également supprimé tous les tweets de la nuit et s’est excusé.

Si ces tweets n’existent plus sur le réseau social à l’oiseau bleu, beaucoup d’internautes prévenants en ont fait des captures d’écran. Comme on peut le voir dans ces captures d’écran de deux journalistes du JDD et C dans l’air, l’ado de 13 ans a parlé de jeux vidéo et a délivré bon nombre d’insultes. Le jeune homme a aussi lancé le hashtag #MinistèreChômage, qui était parmi les tendances de Twitter cette nuit.

Si on ne connaissait pas la punchline “respecte moi la ananas”, on est malheureusement bien trop habitué aux autres insultes utilisées par le jeune (on vous en épargnera donc la lecture). Ce matin, le jeune homme s’est fait réprimander par les twittos matinaux, qui demandent au ministère de la Culture de ne pas punir la maman qui n’aurait pas dû laisser traîner son téléphone portable sans surveillance. Quant au jeune homme, on ne sait pas encore quelle punition lui est réservée, mais on parie qu’il ne sera pas près de recommencer.