Les stars américaines de la musique ont réagi à l’élection de Trump

Les stars américaines de la musique ont réagi à l’élection de Trump

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Par Vanisha Maisuria

Publié le

Comme beaucoup d’entre nous, les stars ont exprimé leur ressenti sur les réseaux sociaux.
Qu’ils l’aient voulu ou non, beaucoup d’artistes de la scène musicale américaine ont été impliqués dans la campagne présidentielle.
Au lendemain de la victoire de Donald Trump, voici ce qu’ils avaient à dire :

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“Ne reste pas immobile. BOUGE. Nous ne sommes pas une nation qui va laisser la haine nous diriger.”

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“Voilà qui est absolument terrifiant.”

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“Que Dieu bénisse la génération de ma petite sœur”

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“Est-ce qu’ils viennent juste de l’appeller un ‘champion’ ? Comme aux JO ?”


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Rihanna a trouvé un dessin satirique qui résume sa pensée :
 

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Le label de Jack White, Third Man Records a rendu hommage à Abraham Lincoln :

“Cher Abraham, devine ce que ton parti républicain est devenu en 2016…”


Lady Gaga, qui a soutenu Hillary Clinton et a fait campagne pour elle, a commencé par publier un tweet…

“Priez pour l’Amérique.”


… avant de se rendre devant la tour Trump à Manhattan, avec une pancarte “Love trumps hate” (“L’amour est plus fort que la haine”, avec un jeu de mot sur le verbe “to trump”).

Mick Jagger (un Britannique qui porte l’Amérique dans son cœur) a donné dans l’humour noir, en faisant référence aux fois où Donald Trump a piqué des chansons des Stones pour ses meetings :

“En train de regarder les informations… Ils vont peut-être me demander de venir chanter ‘You can’t always get what you want’ (Vous ne pouvez pas toujours avoir ce que vous voulez) à l’inauguration, ha !”


Moby a partagé sa perplexité devant le fonctionnement du système politique américain, en soulignant le paradoxe qui fait que Hillary Clinton a remporté le vote populaire mais perdu l’élection :

“Expliquez moi comment on vit dans une démocratie, quand la personne qui obtient le plus de votes perd les élections ?”

Une photo publiée par moby XⓋX (@moby) le


Snoop Dogg a annoncé son déménagement à Toronto avec Drake :

“Ma nouvelle maison.”

My new home. @champagnepapi I need the hookup on some property. Nefew fuck this shit I'm going to the. 6ix

A photo posted by snoopdogg (@snoopdogg) on


YG n’a pas hésité à poster une photo assez parlante :

Macklemore s’est fendu d’un long message sur Instagram et Twitter :

Traduction : “Je suis déçu, choqué et secoué au plus profond de moi par ce qui est survenu ce soir. J’ai réuni toute ma famille autour de la télé, prêt à célébrer l’Histoire qui s’écrit. Ma fille avait mis sa robe bleue. J’étais prêt à déboucher le champagne et à la tenir dans mes bras en regardant Hilary Clinton devenir la première femme présidente des États-Unis. Mais ce n’est jamais arrivé.
J’ai commencé à me sentir mal quand les premiers sondages sont tombés. Après plusieurs heures, j’avais mal au cœur, c’était fini. J’ai éteint la télé, attrapé ma fille et je l’ai mise au lit. Mais maintenant, alors que je suis allongé à côté d’elle assoupie, je me souviens. Je me souviens qu’il y a certaines choses que je peux contrôler et d’autres pas. Je ne peux pas empêcher que Donald Trump devienne président. Cela a été décidé. Mais je peux contrôler ce que je vais faire maintenant.
Je vais apprendre à ma fille à aimer tous les gens, au-delà de leur couleur de peau, de leur genre, de leur croyance religieuse, de leur orientation sexuelle ou du lieu inscrit sur leur certificat de naissance. Je vais lui apprendre l’importance de l’humanisme. Pas juste envers les humains qui peuvent lui être utiles.
Je vais lui apprendre à communiquer de façon pacifiste. Que face à la haine on doit s’aimer encore plus fort. À ne pas abandonner. Ne pas se laisser décourager ou avoir l’impression que nos progrès passés sont inutiles.
À continuer à se battre pour tous, en insistant sur ceux qui sont les plus affectés par l’oppression systématique. Je vais lui apprendre que rester silencieux devant l’injustice revient à prendre le parti de l’oppresseur. Je vais lui apprendre que les murs divisent les peuples et que par nature ils ne les rapprochent pas.
Et que juste parce que quelqu’un a la position la plus puissante au monde, il n’est pas nécessairement juste. Donald Trump n’élève pas ma fille. C’est mon rôle. Je peux l’encourager et l’éduquer pour qu’elle devienne ce qu’elle veut.
Lui apprendre que sa voix et ses actions peuvent changer le monde. Lui apprendre qu’elle peut faire autant qu’un homme. Et même un jour devenir présidente des États-Unis. J’ai du travail. Ça commence maintenant. Et cette perspective est la seule qui m’apaise là tout de suite.”

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet