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La Fashion Week de Paris démarre aujourd’hui : 5 créateurs à surveiller

La Fashion Week de Paris démarre aujourd’hui : 5 créateurs à surveiller

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Par Cédric Carbonero

Publié le

Après les Fashion Weeks de New York, Londres et Milan, c’est le tour de celle de Paris, du 28 février au 8 mars.

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Aujourd’hui marque le coup d’envoi de la Fashion Week parisienne, qui viendra clôturer ce mois de la mode. Si Paris a su redorer son blason ces trois dernières années, c’est grâce à une nouvelle vague de designers qui apportent un vent de fraîcheur à la capitale mais aussi grâce à la Fédération française de la couture qui, chaque saison, met à l’honneur de nouveaux créateurs sur le calendrier officiel. Focus sur cinq designers qui vont faire parler d’eux cette saison.

Wanda Nylon

Ce ne sera que son deuxième défilé dans le cadre du calendrier officiel et pourtant Wanda Nylon est déjà l’une des marques les plus hype du moment. Après être passée par le studio de J.W. Anderson et celui des sœurs Olsen, Johanna Senyk tente l’aventure en solo et lance en 2012 Wanda Nylon. Elle se fait d’abord connaître en revisitant l’imperméable : en plastique, translucide ou en vinyle. Elle étend ensuite son attitude subversive et décomplexée à tout le vestiaire féminin. Avec un mix entre l’esthétique rétrofuturiste des années soixante et le sportswear des nineties, Wanda Nylon séduit des célébrités comme M.I.A. (qui ne jure que par la jeune Française) et enchaîne les collaborations, dont une collection capsule avec La Redoute ou un sac à dos en édition limité chez Eastpak.

Masha Ma

Masha Ma vient de Pékin, est diplômée de la Central Saint Martins et a lancé une marque à son nom en 2012. Après avoir fait ses armes chez Alexander McQueen, la créatrice propose dans un premier temps des collections ultra féminines et épurées. Depuis l’année dernière, son style a mûri et s’est affirmé. Elle garde les franges comme signature, mais s’aventure dans un univers inspiré des club kids et de la techno. Gardant quand même cette idée de féminité en tête, elle arrive à proposer un savant mélange des deux, sans être trop dans l’excès. Elle propose depuis cet automne une ligne pour hommes, dans le même esprit et presque unisexe. Une chose est sûre, l’entrée au Berghain ne vous sera pas refusée en Masha Ma.

Jour/Né

Quand ils ont créé Jour/Né, Léa, Lou et Jerry ont voulu penser pratique et imaginer un “vestiaire du quotidien”. La marque veut apporter une touche d’audace dans votre tenue, n’oubliant pas la praticité avec de multiples poches, fermetures aimantées ou même des essuie-lunettes intégrés. Jour/Né célèbre aussi la culture pop française et mélange les références des quatre dernières décennies, proposant aussi bien des pièces sportswear à l’allure rétro que des tops échancrés à la Madonna version “La Isla Bonita”, souvent accompagnés de jeans avec des empiècements en dentelle. La marque ne présentera cette semaine que sa deuxième collection, mais le succès ne s’est pas fait attendre : sa première ligne, présentée en octobre dernier, est déjà disponible chez Colette, au Bon Marché, chez Harvey Nichols à Hong Kong ou encore au concept-store canadien Blubird.

Neith Nyer

Un nom à retenir pour 2017. La marque du Brésilien Francisco Terra est scrutée de près par la planète mode depuis quelques saisons. Lancée fin 2015, Neith Nyer puise ses inspirations dans ce qu’ont fait de mieux les années 1990-2000. Francisco Terra mélange vulgarité et goth-punk pour des créations déstructurées et rebelles. Il dit lui-même être d’ailleurs obsédé par “le porno, les putes et les vêtements bitchy”. Une chose est sûre, Neith Nyer fait partie de cette génération de créateurs chez qui l’homme et la femme partagent le même vestiaire et qui n’hésitent pas à envoyer valser les diktats de la mode.

Jacquemus

Il n’est pas nouveau, mais chacun de ses défilés est une vraie sensation depuis quelques saisons. Originaire de Salon-de-Provence, Simon Porte Jacquemus révolutionne la silhouette féminine. Les blazers ultra ultra oversize, les cuissardes ou les robes déconstruites… tout ça, il l’a fait bien avant la vague Vetements. Précurseur de tendances, mais aussi véritable amoureux du Sud de la France, il met ses racines à l’honneur comme personne et ne s’est pas laissé aveugler par la célébrité. Après la collection inspirée des parasols marseillais, la réinterprétation des santons de Provence, Jacquemus présente aujourd’hui une collection intitulée “L’Amour d’un gitan” – un thème inédit pour le créateur et dont la mise en scène lors du défilé nous laissera sûrement rêveurs.