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Quand des trafiquants d’animaux font leur business sur Facebook

Quand des trafiquants d’animaux font leur business sur Facebook

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Par Clotilde Alfsen

Publié le

Des chiffres terrifiants

L’ONG a pu constater au cours de son étude les morts d’au moins 907 éléphants et 225 tigres. D’après les enquêteurs, les tigres viendraient de fermes spéciales – car si toutes ces bêtes étaient des animaux sauvages, elles représenteraient 6 % de la population mondiale des tigres… Les membres de la WJC ont aussi été horrifiés de découvrir que 579 cadavres de rhinocéros auraient été revendus sous différentes formes à Nhi Khe, c’est-à-dire presque la moitié des rhinocéros tués l’année dernière en Afrique du Sud. Sans oublier toutes les ventes dont l’enquête n’a pas pu révéler l’existence…
La WJC travaille avec Facebook pour lutter contre ce trafic – à la quatrième place du classement des trafics mondiaux, en termes d’importance, après ceux d’armes, de drogues et d’êtres humains. Mais l’objectif de l’ONG est également d’approcher le gouvernement vietnamien. Au Viêt Nam, les trafiquants se faisant arrêter risquent entre trois et sept ans de prison, ce qui semble bien faible à côté de la perpétuité ou même de la peine de mort dont les Vietnamiens peuvent écoper en cas de possession d’héroïne.
Récemment, le Viêt Nam s’est associé aux États-Unis pour lutter contre ce trafic mondial. Du côté du Royaume-Uni, le Prince William s’est d’ailleurs rendu fin novembre à une conférence internationale pour la préservation de la faune, pour tenter d’attirer le regard du monde sur cette sinistre réalité.

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