Dans le service national, il y aura “une journée consacrée” à l’égalité femme-homme

Dans le service national, il y aura “une journée consacrée” à l’égalité femme-homme

photo de profil

Par Virginie Cresci

Publié le

Au programme, lutte contre la culture du viol, les stéréotypes et les violences faites aux femmes.

À voir aussi sur Konbini

Emmanuel Macron l’avait promis, il y aura bien un service national universel et obligatoire. Ce jeudi 13 juillet, il a annoncé sa mise en place sans définir une date précise. Invitée sur France Info en ce 14 juillet, la secrétaire d’État Marlène Schiappa a annoncé que ce dernier comprendra “une journée consacrée à l’égalité entre les femmes et les hommes”.

La secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes a annoncé le programme : lutte contre les stéréotypes, lutte contre la culture du viol et les violences sexistes et sexuelles. Malheureusement, une seule et unique journée y sera consacrée, sur au total trente jours de service national. “Je me réjouis pleinement que toute une classe d’âge entre 18 et 21 ans soit formée à ces questions, ait une information”, a déclaré Marlène Schiappa sur France Info.

Elle a assuré que “petit à petit, toutes les personnes qui rentrent dans l’âge adulte seront formées sur la question de l’égalité entre les femmes et les hommes et ça, c’est une première.” Et oui, car la France est bien en retard sur le sujet. Pour rappel, dans le pays des droits de l’homme, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon.

Si aucun calendrier n’a encore été annoncé, une commission chargée de travailler sur le service national universel devra être mise en place. On espère qu’elle élargira cette durée de 8 heures pour parler d’un sujet aussi urgent et important que les violences sexuelles et sexistes. Comme l’a dit Emmanuel Macron durant sa campagne, le service doit permettre “de sortir de l’individualisme au profit d’un engagement collectif”. Un projet qui devrait coûter entre deux et trois milliards d’euros par an avait évalué le candidat en mars dernier.