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Crystal waves from a Frozen Lake, l’album-concept des Divine Paiste

Crystal waves from a Frozen Lake, l’album-concept des Divine Paiste

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Photos © Anne Laure Etienne & Chly Dpnt

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Par Florian Bardou

Publié le

Dévoilé le 13 mai dernier, le disque aux sonorités abouties est accompagné d’un moyen-métrage d’une quarantaine de minutes découpé en 12 clips. Une belle réalisation qui fait preuve d’une grande maturité. Décodage.

À voir aussi sur Konbini

Après un EP de 6 morceaux très prometteur en 2011 et quelques présentations préliminaires le mois dernier sur Konbini, Divine Paiste nous revient bien en forme avec un album-concept qui risque bien de faire parler de lui. Disponible en ligne moyennant menue monnaie depuis le lundi 13 mai, Crystal waves from a Frozen Lake outre ses 12 titres bien ficelés s’est vu doté d’un film qui se veut le pendant visuel de l’univers sonore du disque.

Musicalement parlant, le premier opus des quatre tourangeaux frappe d’abord par sa cohérence. Les morceaux s’enchaînent avec une fluidité mécanique et l’écoute n’en est que plus aisée. Rapidement, l’identité qui s’affirme permet à l’auditeur de saisir la teneur du message véhiculé par les Divine Paiste. Efficace.

Divine Paiste – Native Echoes

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Elaboré, tantôt énergique, tantôt cosmique et onirique, l’album est le fruit d’un long travail de production coupé du monde extérieur. Un enfermement de plusieurs mois,  salvateur, sans même un simple accès à Internet. Et ça s’entend. Certains titres comme “BOREAL”, “Spacewalk on the Earth”, “Vandal” ou “Major Manor” emprunte des sonorités pop dynamiques comme on se plaît à les écouter chez les Klaxons.  D’autres comme “We are not Saviors, We are Invaders” reprennent des tonalités rock plus classiques. Coup de cœur : “Strobe Love” et ses duo basse-synthé, pépite aguicheuse.

Du son à l’image

Pour ce qui est du film, la démarche est pour le moins originale. Mais elle est le fruit d’une volonté artistique bien particulière : offrir un contenu visuel qui permet une double lecture de l’univers musical de l’album qui raconte une histoire à sa manière. « Notre premier album, à la manière d’un film, a été écrit suivant un scénario », précise Sébastien Polisset, batteur du groupe, avant de poursuivre :

L’histoire relative à l’album permettra deux niveaux de lecture : le premier où l’auditeur-lecteur ne verra dans les paroles qu’un récit fantastique et abstrait. Le second où il pourra établir des liens avec la vie réelle et comprendre les idées, les questionnements et les raisonnements que nous avons voulu développer dans l’album. 

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A ce jour, le groupe sort un clip toutes les 24 heures pour ménager le suspens visuel. On attend la suite avec impatience.