Avec des perles, cette artiste transforme des Vans en mocassins amérindiens

Avec des perles, cette artiste transforme des Vans en mocassins amérindiens

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Par Kimberly B. Johnson

Publié le

Quand le mocassin traditionnel amérindien et le modèle culte de chez Vans ne font plus qu’un.

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L’artiste et styliste amérindienne Charlene Holy Bear fait beaucoup parler d’elle en ce moment. Cette artiste sioux native de la réserve indienne de Standing Rock a touché les amateurs d’art comme ceux de baskets avec ses chaussures de skate, les Slip-On de chez Vans, qu’elle métamorphose.

Charlene a commencé à travailler sur une version à perles de la chaussure Vans il y a quatre ans, à l’occasion d’un festival tribal appelé le Gathering of Nations, qui s’était tenu à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Cette chaussure lui avait pris trois jours de travail. Elle explique, lors d’une interview pour le magazine Vogue :

“Je n’avais pas eu le temps de m’occuper de nos tenues, mais j’avais envie que Justus, mon fils de 4 ans, ait l’air super cool. Il avait une paire de Vans neuve et en regardant le motif en damier, j’ai eu une idée.”

Charlène indique que les Slip-On lui ont rappelé les mocassins traditionnels amérindiens et se prêtaient parfaitement à la possibilité de créer une chaussure qui combine l’aspect tout-terrain et moderne des Vans et le travail traditionnel des perles. Comme elle le confie :

“Pour moi, ces Vans permettent une réinterprétation moderne de la mode traditionnelle. Récemment, je suis retournée dans la réserve avec une paire aux pieds et ma sœur m’a qualifiée d’indienne des villes, j’imagine c’est ce que les autres entendent aussi.”

Une idée qui a du succès

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La marque Vans n’est pas restée indifférente au travail de l’artiste et lui a même envoyé quelques paires de Slip-On, pour l’inciter à créer et l’aider dans son travail. Mais ce n’est pas la seule marque d’amour que Charlene Holy Bear a reçue.

En effet, la directrice de la communication de chez Paypal, Amanda Miller, s’est adressée à l’artiste après avoir vu son travail sur Pinterest. “Elle m’a contactée pour savoir si je pouvais lui faire une paire, et c’est un peu comme ça que tout a commencé”, a expliqué Charlene, toujours selon Vogue.

Grâce aux réseaux sociaux, à une signature officielle de Vans ainsi qu’à l’intérêt des fans de baskets, cette artiste amérindienne va pouvoir récolter les fruits de son labeur comme elle le mérite et permettre de faire découvrir la beauté du travail des perles des Amérindiens.

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Traduit de l’anglais.