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Report : un joyeux bordel à l’Attrape Rêve (2/2)

Report : un joyeux bordel à l’Attrape Rêve (2/2)

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Par Nicolas Gzeley

Publié le

Comment se déroule une exposition qui réunit des noms du graffiti, de Pozla à Alëxone ? Le journaliste et photographe Nicolas Gzeley s’est incrusté à la mise en place d’un projet collectif à L’Attrape Rêve. Il nous le raconte, après la première partie de son périple.
Chacun à son poste, les espaces se remplissent, les contrastes apparaîssent et de petites créatures commencent à naître. Tandis qu’Alëxone colonise l’espace à l’aide de gestes amples, Pozla s’affaire à dessiner un renard au pinceau et Mokë s’attaque à un méticuleux travail de détail au crayon.
Chacun à leur tour, les uns poursuivent les traits des autres, donnant vie à un curieux bestiaire composé d’animaux hybrides, de robots débiles et de gentils monstres indéfinissables.

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Au départ, Pozla et moi nous sentions un peu rouillés, trop habitués à dessiner des petits formats, la surface nous impressionnait quelque peu. A force de voir Alëxone s’imposer sur l’ensemble du mur, cela nous a motivé à prendre de l’ampleur.

Un mur comme un cadavre exquis

Au troisième jour, l’ambiance est largement détendue, ça charrie de plus en plus entre chaque coup de crayon et le joyeux bordel commence à prendre forme. Tous travaillent de façon plus détaillée, la masse de couleur tracée par l’un devient un personnage sous le pinceau de l’autre, puis se transforme en une étrange créature sous les coups de crayon du troisième.
Pozla précise :

Nous avons réalisé ce mur comme une sorte de cadavre exquis, en apportant notre univers personnel pour le mélanger à celui des autres, un peu comme un groupe de musique en pleine improvisation.
Sans thème particulier, nous nous sommes concentrés à remplir la surface de manière homogène, en travaillant par couches, avec différents outils comme le crayon, le pinceau, le marqueur, la craie, le stylo ou la plume, apportant ainsi différentes lectures.

Un impact visuel immédiat

Vers la fin, on s’est retrouvé, sans s’en rendre compte, à faire des éléments guerriers. Une façon involontaire de répondre à la menace robotique que Yomek avait placé face à nous.

Le renard, mascotte de l’exposition