Dernièrement récompensé par une mention spéciale dans la catégorie court-métrage au festival du cinéma espagnol de Toulouse le 5 octobre dernier, Bendito Machine IV, de Jossie Malis, est un film d’animation d’environ 10 minutes qui remporte, depuis sa sortie, un large succès. Incroyablement poétique, la combinaison des ombres chinoises et de la culture précolombienne séduit. Coup de coeur.
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C’est d’abord l’esthétique qui parle. Ombres chinoises à la Michel Ocelot, influences graphiques des cultures précolombiennes, dessins oniriques : Bendito Machine IV, du réalisateur chilien Jossie Malis séduit par son dessin à la fois simple et exigeant. L’univers de ce court film d’animation – d’une dizaine de minutes environ – est poétique, mais parle à tout le monde avec le brin de malice nécessaire qui lui donne ce caractère profondément attachant. En filigrane, on y parle d’écologie, d’environnement ou d’exploitation de l’Homme par les machines.
Mais Bendito Machine, c’est surtout une série de quatre courts-métrages à succès, notamment sur le web, produits par Zumbakamera à Barcelone. Depuis sa création en 2012, le projet est récompensé ou remarqué dans la plupart des festivals où il est présenté. Derniers en date : une mention spéciale au festival de cinéma espagnol de Toulouse début octobre ou encore le prix du meilleur court-métrage d’animation au Fantastic Fest d’Austin au Texas en 2012. Sur Internet, le film a même été sélectionné par les Vimeo Staff Pick.
Bendito Machine IV, un court-métrage de Jossie Malis:
[vimeo]https://vimeo.com/44428210[/vimeo]
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