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Top 5 des meilleurs commentaires de buts, version internationale

Top 5 des meilleurs commentaires de buts, version internationale

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Par Serious Charly

Publié le

Après le Top 5 des meilleurs commentaires francophones, place à l’international, avec un Top 5 passant par l’Angleterre, l’Espagne ou encore l’Italie.

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Le missile de Totti, par Carlo Zampa (Roma – Juve 2012-2013)


Nous sommes en 2013. La Roma fait une saison bien pourrie et n’a plus gagné depuis le début de l’année civile. C’est à la mi-février que la Roma reçoit la Juve dans son antre, sans vraiment y croire. À la 57e minute d’un match plutôt fermé, la Roma obtient un coup-franc lointain. Pjanic s’en charge et tente de mettre dans la boîte, la ballon est dévié, et là, soudain, un patator de la force de mille soleils. Totti, qui rodait à l’entrée de la surface, envoie un véritable missile sol-air pour s’offrir son 224e but sous le maillot de l’AS Rome. Carlo Zampa, le commentaire attrité de la Roma, explose, hurle comme il n’est pas permis, avant de répéter un demi million de fois “L’enfant doré !”. L’hystérie italienne comme on l’aime.

Le but à la 92e d’Iniesta (Chelsea – Barcelone, Ligue des Champions 2009, demi-finale)


Tout le monde se rappelle de ce but (sauf si vous avez 12 ans, et encore ce n’est pas une excuse). Tout le monde s’en rappelle pour ce qui l’a suivi : Michael Ballack qui course M. Øvrebø en hurlant ou encore Didier Drogba qui hurle à la camera “It’s a fucking disgrace”, ce match avait terminé dans une ambiance houleuse. Et pour cause. Chelsea a longtemps été qualifié. Après un 0-0 au Camp Nou, les hommes de Guus Hiddink tiennent leur finale jusqu’à la 92e minute grâce à un but précoce de Michael Essien. Derrière, c’est la débandade : penalties oubliés, fautes non-sifflées. Le match est tendu, et Barcelone termine même le match à 10 après l’expulsion d’Abidal à l’heure de jeu. Chelsea tient, jusqu’au bout des arrêts de jeu, jusqu’à cette frappe magique d’Iniesta qui qualifie Barcelone pour la finale. À la télé espagnole, c’est l’explosion, si longue qu’elle dure jusqu’au coup de sifflet final.

L’orgasme de Gary Neville (FC Barcelone – Chelsea, Ligue des Champions 2012)


Bien que le but ne soit même pas vraiment décisif, il était obligatoire de caler dans ce top 5 la réaction mythique de Gary Neville lors du but de Torres face à Barcelone en 2012. Après avoir été menés 2-0 puis avoir vu Terry prendre un rouge, Chelsea revient au score et est donc virtuellement qualifié pour la finale. Logiquement, Barcelone pousse pour inscrire le but qui les qualifierait et envoie son armada dans le camp adverse. Après une passe ratée de Xavi (si si, c’est possible), Ashley Cole envoie un dégagement loin devant, qui retombe pile sur Torres à 40m du but. Seul, l’Espagnol s’en va tromper Valdes et plier le match, pendant que Gary Neville pousse un long cri de jouissance avant de lâcher un “Unbelievable” avec son accent si particulier.

Les trois dernières minutes d’Italie-Allemagne à la télé italienne (Coupe du Monde 2006, demi-finale)


Les Allemands évoluent à domicile lors de cette Coupe du Monde 2006. Et ils sont solides. Face à des Italiens entreprenants, les joueurs de Jurgen Klinsmann résistent et sont très solides à l’arrière. Pendant les prolongations, les Italiens tapent le poteau par Gilardino à la 92e, puis la barre une minute plus tard. Le temps passe, les deux équipes vont tout droit aux tirs aux buts, et puis, l’illumination. À la 118e minute, les Italiens jouent un corner. Le ballon est repoussé, retombe dans les pieds de Pirlo à l’entrée de la surface. Le Regista italien glisse un amour de passe à Grosso qui ouvre enfin la marque et qualifie quasiment l’Italie pour la finale.
Il reste alors deux minutes, pendant lesquelles les Allemands tentent tout. Dans les arrêts de jeu, Podolski manque un contrôle, Cannavaro intercepte, les Italiens partent en contre, la messe est dite. Gilardino part sur la gauche, fixe la défense, glisse dans le dos de tout le monde à Del Piero qui vient crucifier Jens Lehmann. “Andiamo a Berlino”, hurle le commentateur, avec la suite que l’on connaît.

DENNIS BERGKAMP ! DENNIS BERGKAMP ! DENNIS BERGKAMP ! (Argentine – Pays-Bas, Coupe du Monde 1998, quart de finale)


Que dire de ce but, si ce n’est qu’il est probablement dans le top 5 des plus beaux buts de l’histoire de la Coupe du Monde, et que le commentaire qui va avec ne fait que conforter sa place ?
En quart de finale de la Coupe du Monde 1998, Pays-Bas et Argentine se neutralisent depuis 70 minutes et filent droit vers les prolongations. À la 89e minute, Frank de Boer voit Dennis Bergkamp s’excentrer au loin, à 70 bons mètres. Le latéral des Oranje envoie immédiatemment un amour de transversale pour le divin attaquant des Gunners. Bergkamp réalise un contrôle impossible, rabat le ballon pour éliminer Roberto Ayala et trompe Carlos Roa de l’extérieur du pied. Tout, dans ce but, est absolument parfait. Jack van Gelder, le commentateur néerlandais, devient litteralement fou, en hurlant le nom de l’attaquant néerlandais une demi-douzaine de fois avant de continuer à hurler, sans s’arrêter.
Bonus pour les esthètes : “They think it’s all over… it is now”, phrase mythique de Kenneth Wolstenholme au moment du but du 4-2 de l’Angleterre dans les dernières secondes des prolongations face à l’Allemagne en 1966. Une phrase si forte qu’elle a fait l’objet de chansons ou d’un TV show sur la BBC.