Plus de quatre-vingt ans après la sortie du chef d’oeuvre Les Lumières de la ville, un nouveau bonus issue de la collection Criterion et relayé par Fluctuat nous éclaire un peu plus sur la façon de travailler de Charlie Chaplin.
La vidéo s’intéresse à l’une des séquences du film les plus célèbres, celle où Chaplin rencontre la jeune vendeuse de fleurs aveugle. Une scène d’une infinie poésie qui transpire le naturel, bien loin de ce que fut la réalité de tournage.
[iframe width=620″ height=”349″ src=”http://prod-3.konbini.com/embed/culture-fr-charlie-chaplin-directs-city-lights” frameborder=”0″ allowfullscreen></iframe ]
Cette scène de trois minutes a nécessité pas moins de 342 prises, et des dizaines d’autres uniquement centrées sur sa partenaire à l’écran, Virginia Cherrill. En effet, la jeune fille est alors âgée d’une vingtaine d’années et n’a pas beaucoup d’expérience en tant qu’actrice. Pendant le tournage, sa performance ne convainc pas totalement Charlie Chaplin, qui hésite même à la renvoyer. Mais à l’époque, déjà trop d’argent a été dépensé pour retourner les scènes, il décide de s’en accommoder.
C’est avec délectation que l’on voit le réalisateur, connu pour son perfectionnisme se révéler sous un nouvel angle à travers la caméra de son ami Ralph Barton.
À voir aussi sur Konbini
