Le mercredi c’est arty #7 – Thibault Chauvet

Le mercredi c’est arty #7 – Thibault Chauvet

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Par Tomas Statius

Publié le

Et imaginez bien que ce vocable, on ne l’a pas utilisé pour faire des phrases mais bien parce que l’intéressé la reprend à sa compte dans une missive qu’il nous a envoyé par mail. Qui déjà ?

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Je suis Thibault Chauvet, je suis né à Lyon et vis actuellement à Paris, j’ai 26 ans. J’ai toujours aimé dessiner, depuis tout petit, puis ado où je dessinais en cours. J’ai ensuite commencé mes études sans jamais réellement m’éloigner de cet univers graphique : un Bac com. Graphique, puis un BTS com.visuelle option multimédia et enfin une Licence pro graphiste concepteur.

Un CV bien rempli pour un créateur qui aime passer du coq à l’âne. De ces “paralogophobies” qu’il décrit comme des “élucubrations” sur le modèle du cadavre exquis à ces sculptures torturées pour la série “Keiju”, Thibault Chauvet met notre intellect à mal quand il s’agit de trouver un fil rouge (s’il existe) entre les différents pans de son activité. Le plus simple est peut être de lui demander :

Mon thème fétiche est la nature humaine, l’humain dans ce qu’il a de plus sombre mais aussi son coté surprenant. Évidemment, c’est un thème extrêmement vaste qui risque de m’occuper une bonne partie de ma vie mais j’aime l’idée que chaque nouvelle série me permet d’explorer une nouvelle facette de ce qui constitue l’essence humaine, au gré de mes expériences et découvertes personnelles.

Intellectuel, le lyonnais précise son propos de ligne en ligne à mesure que son travail déroute par son caractère abouti mais également par sa diversité :

Je ressens le besoin d’expérimenter plusieurs techniques, plusieurs approches de la pratique artistique. Pour moi, ces séries aux différences très marquées sont autant de réponses aux questions que je me pose à travers mes œuvres. Comme je ne détiens pas de vérité absolue qui irradierait mes productions, j’essaie de rester toujours dans la recherche picturale (…). Et puis, j’aime me mettre en danger et sortir de ma zone de confort artistique, c’est très stimulant !