À Lille la Biennale Internationale d’Art Mural propose un retour aux sources

À Lille la Biennale Internationale d’Art Mural propose un retour aux sources

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Par Tomas Statius

Publié le

Graffiti, street-art, art mural : cartographie d’un mouvement

Le street-art est le mouvement culturel le plus important depuis le punk.

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BIAM : tout pour plaire

Contrairement à certaines autres grandes autres villes, à Lille, il y a peu de peintures grand format. L’idée c’était à la fois de montrer le savoir faire d’artistes de la région mais également fédérer le mouvement et faire se croiser des artistes qui n’auraient pas eu l’occasion de se rencontrer.

Trois raisons d’un renouveau à la BIAM

D’abord pour la qualité de la proposition culturelle : avec la fine fleur de la scène du Nord (Mr Cana, Isham, Mikostic), française (Remed, Jonone) mais aussi la participation d’artistes internationaux (Zbiok, Otecki, Kool Koor), la BIAM tente d’offrir un visage ouvert du mouvement. Des lettres donc mais aussi des illustrations. Grandes fresques et petits panneaux.
IPNSONE commente :

L’idée, c’était de faire un évènement le plus complet possible, pratique ou théorique. Organiser des rencontres donc, avec Ernest Pignon Ernest notamment, des peintures aussi et permettre surtout au public d’en jouir le plus largement possible par une totale gratuité.

Pour le métissage qu’il propose ensuite : conférence (Ernest Pignon Ernest, les responsables de l’association le M.U.R), entretien, performance sont organisés aux quatre coins de la métropole jusqu’au 15 juillet. Et vendredi, la manifestation entre dans une nouvelle phase avec une exposition finale organisée à la Maison Folie Moulins et la performance de Dee Nasty lors du vernissage.
Mais là où la BIAM nous semble un essai particulièrement fécond c’est dans la volonté de clarifier des aspects trop longtemps restés flous et s’affranchir de connotations lourdes. Avec la référence au muralisme, la BIAM met tout à plat. Fini le street-art comme terme englobant et un peu trop phagocytant, place à l’art mural.
Sur le choix des mots, IPSNONE conclut :

En choisissant le terme d’art mural, l’idée c’était de trouver le plus petit dénominateur commun entre différents artistes. Et ce qui les lie tous finalement c’est le choix des murs comme support de leur inspiration.

Le type d’initiative qui donne foi en l’avenir.