À Time Square, Steve Lambert interroge les bienfaits du capitalisme

À Time Square, Steve Lambert interroge les bienfaits du capitalisme

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Par Tomas Statius

Publié le

Avec “Capitalism Works For Me”, l’artiste Steve Lambert interroge les bienfaits du système économique dans lequel nous vivons. Ironie, son installation sera présentée à Times Square à partir du 20 septembre. 

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Dans notre monde saturé de signes en tout genre, un pendant critique à l’art visuel se développe. Bien souvent sous la forme de grands format et utilisant les codes de la publicité, généralement pour détourner les messages et faire réfléchir à l’impact de ce “matraquage” sur nos psychés toutes abîmées. On pense ici à l’oeuvre de Muntadas (une retrospective lui était récemment consacrée au Musée du Jeu de Paume). Mais dans ce champ, il n’est pas le seul.

Steve Lambert : “Capitalisme Works for Me”

Steve Lambert est un artiste américain. 36 ans, installé et respecté, il a fondé l’agence “anti publicité” (Anti-Adertising Agency, AAA pour les intimes), un collectif de créateurs dont le propos est d’interroger les effets et la pertinence de la saturation publicitaire dans nos sociétés. Par l’organisation d’évènements mais également par la création d’oeuvres originales sous la forme d’interventions chocs dans l’espace public.

C’est un peu l’idée avec sa dernière oeuvre (datant de 2011), “Capitalism Works For Me”. Sous les traits d’un panneau publicitaire un peu rétro, l’artiste invite le public a donné son avis sur l’efficacité du système économique dans lequel nous vivons. À la question “Le Capitalisme travaille t-il pour moi ?”, on peut donc répondre par oui ou non, chaque vote comptabilisé (comme dans la vidéo si dessous à Boston).

Outre la “participation”, un autre pendant du mécanisme pour ce travail est l’itinérance. L’installation bouge, un peu partout aux Etats-Unis (et même récemment à Liverpool). À partir du 20 septembre, c’est à Time Square qu’elle se retrouvera, comble de l’ironie. Le tout est piloté par l’Institut Français de New York et intégré au sein du festival d’art visuel “Crossing The Line“.

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