Woody Harrelson va tourner et diffuser en direct son premier film

Woody Harrelson va tourner et diffuser en direct son premier film

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Par Lucille Bion

Publié le

Un grand évènement cinématographique se prépare : avec une seule caméra, Woody Harrelson va réaliser son premier film, Lost in London, qui sera diffusé en live aux États-Unis le 19 janvier.

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L’acteur Woody Harrelson va passer pour la première fois derrière la caméra. Et pour l’occasion, il ne fait pas les choses à moitié : il a décidé de se jouer des règles du cinéma en tournant son film, Lost in London, dans 14 lieux différents, en temps-réel, d’une seule prise et avec une seule caméra. Et ce n’est pas tout : ce long-métrage, qu’il a aussi écrit, durera 1 heure 40 et sera diffusé en direct dans plus de 500 salles outre-Atlantique, le 19 janvier.

Pour l’accompagner devant et derrière la caméra dans cette aventure cinématographique clairement innovante, il s’est entouré d’une équipe de 30 personnes, dont Owen Wilson (Minuit à Paris, Les Stagiaires et pratiquement tous les films de Wes Anderson) et la star de la country Willie Nelson (que l’on avait pu voir dans le mythique Le Solitaire de Michael Mann).

Escapade mouvementée dans les rues de Londres

Dans une vidéo de présentation, avec une casquette digne d’un touriste américain venu manger des fish and chips pour la première fois, le réalisateur explique que l’histoire s’inspirera d’un incident de sa vie qui s’est produit en 2002 dans la capitale britannique, comme l’indique le titre du film en préparation. Ce soir-là, Woody Harrelson s’est ainsi retrouvé dans une série de situations improbables, au point qu’il a terminé sa nuit en prison.

Lorsque l’on voit l’acteur dans des rôles un peu déjantés, comme dans Tueurs nés, Hunger Games, True detective ou Insaisissables, on s’étonne à peine de découvrir l’existence cette histoire partie d’un cendrier cassé dans un taxi et qui s’est terminée chez les flics.

C’est donc un travail de titan, qui l’attendra le 19 janvier prochain, puisque personne n’aura le droit à l’erreur. Un projet encore plus fou que le Victoria de Sebastian Schipper, qui avait tourné cette débauche nocturne dans les rues de Berlin en un seul plan séquence, en temps réel, un matin à l’aube.