Voici les conseils de Martin Scorsese pour voir son Irishman

Voici les conseils de Martin Scorsese pour voir son Irishman

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(© Netflix)

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Par Manon Marcillat

Publié le

Même sur Netflix, il y a quelques règles de bonne conduite à respecter.

The Irishman est sorti ce mercredi sur Netflix, et il s’agit du film le plus long de toute la carrière de Scorsese (qui n’a pourtant pas pour habitude d’être avare sur la durée de ses films). Bien que le long-métrage soit hébergé par la plateforme de streaming et ne sortira pas au cinéma (mis à part dans quelques salles), il y a néanmoins deux-trois règles de bonne conduite à respecter pour regarder son film dans les règles de l’art.

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Pour Scorsese, l’idéal aurait été bien entendu de voir The Irishman au cinéma. Mais c’est Netflix qui s’est positionné en premier sur le film en lui proposant 175 millions de dollars pour produire son projet, soit le plus gros budget de sa carrière. Interrogé dans Popcorn with Peter Travers, le réalisateur new-yorkais a donc tenu à avertir les abonnés de la plateforme.

“Je vous suggérerais — si vous voulez regarder un de mes films, ou la plupart des films d’ailleurs — de ne pas le regarder sur un téléphone, s’il vous plaît. Sur un iPad, un grand iPad, au moins.”

Et même si 3 h 30, c’est très long, le master vous conseille de vous mettre en condition de cinéma et de couper votre téléphone pour regarder le film d’une traite, sans être interrompu dans votre séance.

Un journaliste américain, visiblement peu emballé à l’idée de devoir poser une après-midi pour visionner le film, s’est risqué à proposer un découpage en quatre épisodes, comme une mini-série, afin de pouvoir s’accorder des pauses pipi, snack ou Instagram aux moments opportuns et s’est attiré les foudres des internautes. Une technique de sioux que même Scorsese vous déconseille.

Pour lui, tout l’intérêt de The Irishman réside dans l’accumulation de détails. Il a pensé son film de manière cumulative et non épisodique et, même s’il faut effectivement s’accrocher, c’est cette construction pensée comme une grande fresque qui donne toute sa puissance à l’introspection de Frank Sheeran.