Voici les 24 films en compétition au Festival de Cannes, et il y a du lourd

Voici les 24 films en compétition au Festival de Cannes, et il y a du lourd

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Par Louis Lepron

Publié le

De Marion Cotillard à Timothée Chalamet, la programmation va être folle.

Voici la liste des vingt-quatre films en compétition pour la Palme d’or au 74e Festival de Cannes, dont le jury sera présidé par Spike Lee.

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Annette, de Leos Carax (France)

Neuf ans après Holy Motors, Leos Carax revient avec un opéra-rock coécrit et mis en musique par le groupe américain Sparks. Une comédie musicale avec Adam Driver et Marion Cotillard en couple épanoui et glamour qui bascule après la naissance d’un étrange enfant.

Benedetta de Paul Verhoeven (Pays-Bas)

Homosexualité, érotisme, église et pouvoir : le nouveau film de l’auteur de Basic Instinct et Elle a tout pour secouer la Croisette, avec Virginie Efira dans un grand rôle de nonne lesbienne, habitée par le Christ et le désir charnel, dans un couvent italien du XVIIe siècle.

The French Dispatch de Wes Anderson (États-Unis)

Le casting le plus impressionnant, avec Bill Murray, Tilda Swinton, Timothée Chalamet, Frances McDormand et d’autres stars… Le cinéaste à l’univers visuel léché met en scène un journaliste américain basé à Ennui-sur-Blasé, une ville fictive française, à partir des années 1940.

Tre Piani de Nanni Moretti (Italie)

Vingt ans après sa Palme d’or pour La Chambre du fils, l’habitué de Cannes adapte un roman sur le destin de trois familles habitant à trois étages d’un même immeuble de Rome.

A Feleségem Torténete (L’Histoire de ma femme) d’Ildikó Enyedi (Hongrie)

Un homme fait le pari d’épouser la première femme qui passe la porte d’un bar… Avec Léa Seydoux, présente dans quatre films en sélection cette année.

Bergman Island de Mia Hansen-Løve (France)

Avec Tim Roth et Vicky Krieps, sur un couple de cinéastes qui part sur l’île de Faro, lieu fétiche du cinéaste suédois Ingmar Bergman, pour écrire chacun le scénario de son prochain film.

Drive My Car de Ryusuke Hamaguchi (Japon)

Le film du réalisateur de Senses et Asako I & II sur deux êtres en quête de rédemption, hantés par des secrets du passé.

Ha’berech (Le Genou d’Ahed) de Nadav Lapid (Israël)

La rencontre d’un cinéaste israélien avec une fonctionnaire du ministère de la Culture, dans un village reculé, et son combat pour la liberté dans son pays.

Haut et fort de Nabil Ayouch (Maroc)

Le réalisateur de Much Loved, sur la prostitution, plonge dans l’univers d’une jeunesse marocaine portée par le hip-hop. Tourné dans une banlieue déshéritée de Casablanca, où le réalisateur a fondé un centre culturel et recruté la plupart des acteurs.

Hytti nro 6 (Compartiment n° 6) de Juho Kuosmanen (Finlande)

La rencontre entre deux inconnus le temps d’un voyage en train entre Moscou et Mourmansk, au nord du cercle polaire.

Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier (Norvège)

Le réalisateur d’Oslo, 31 août promet un trio sentimental entre une trentenaire qui n’arrive pas à se fixer, un auteur à succès et un séduisant jeune homme.

La Fracture de Catherine Corsini (France)

Avec Valeria Bruni-Tedeschi et Marina Foïs. Un film autour d’un couple bloqué dans un hôpital en pleine manifestation des gilets jaunes, par une réalisatrice discrète mais engagée.

Les Intranquilles de Joachim Lafosse (Belgique)

Le film s’attaque au drame de la bipolarité, à travers le portrait d’une famille rongée par la maladie du père (Damien Bonnard) avec laquelle la mère (Leïla Bekhti) tente de composer, pour protéger leur jeune fils.

Les Olympiades de Jacques Audiard (France)

Avec Noémie Merlant, et Céline Sciamma à l’écriture du scénario. Le cinéaste français, Palme d’or pour Dheepan (2015), va tenter un doublé avec ce film tourné dans des grands ensembles du XIIIe arrondissement de Paris.

Lingui de Mahamat-Saleh Haroun (Tchad)

Le film aborde le tabou de l’avortement à travers le destin d’une adolescente enceinte à N’Djamena. Le réalisateur tchadien installé en France avait décroché le Prix du jury à Cannes en 2010 pour Un homme qui crie.

Memoria d’Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande)

Après sa Palme d’or en 2010 pour Oncle Boonmee, ce cinéaste mystique et onirique tourne pour la première fois hors de Thaïlande, en Colombie, avec Jeanne Balibar et Tilda Swinton en botaniste prise d’hallucinations sonores.

Nitram de Justin Kurzel (Australie)

Après avoir tourné Macbeth et Assassin’s Creed avec Michael Fassbender et Marion Cotillard, le cinéaste livre un plaidoyer pour le contrôle des armes, revenant sur une fusillade en Australie qui avait fait 35 morts en 1996.

France de Bruno Dumont (France)

Avec Léa Seydoux, Benjamin Biolay et Blanche Gardin. Le réalisateur nordiste continue d’adapter Charles Péguy et promet un triple portrait, d’une femme, de la France et du système médiatique à travers l’histoire d’une journaliste star de télévision.

Petrov’s Flu de Kirill Serebrennikov (Russie)

Le cinéaste, critique du régime russe et interdit de sortie du territoire, livre une “déambulation alcoolisée” entre deux amis, à la lisière entre rêve et réalité…

Red Rocket de Sean Baker (États-Unis)

Un film sur une ex-star du porno qui revient s’installer dans son Texas natal.

Titane de Julia Ducournau (France) avec Vincent Lindon

La réalisatrice de 37 ans, remarquée avec l’horrifique Grave (2016), revient avec une histoire d’enfant retrouvé et de meurtres en série, interprétée notamment par Vincent Lindon.

Tout s’est bien passé de François Ozon (France)

Le réalisateur prolifique et éclectique filme pour la première fois Sophie Marceau, confrontée à une demande de son père, André Dussollier, de l’aider à mettre fin à ses jours.

Un héros d’Asghar Farhadi (Iran)

Après Everybody Knows, tourné en Espagne avec Penélope Cruz et Javier Bardem, le cinéaste, Oscar du Meilleur film étranger en 2017 pour Le Client, revient avec un thriller tourné en Iran.

Flag Day de Sean Penn (États-Unis)

Le retour du cinéaste américain après l’accueil glacial à Cannes, en 2016 de The Last Face. L’acteur star joue aux côtés de sa propre fille, Dylan, sur le destin d’un braqueur et la relation père-fille.

Konbini avec AFP