Vidéo : les 5 cascades les plus folles signées Jean-Paul Belmondo

Vidéo : les 5 cascades les plus folles signées Jean-Paul Belmondo

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Par Arthur Cios

Publié le

Avant Tom Cruise, il y avait Jean-Paul Belmondo.

Belmondo est un monstre de cinéma. C’est un fait avéré, incontestable. Personne ne peut nier l’impact de Bebel dans le septième art, d’abord dans le cinéma de la Nouvelle Vague, puis dans le cinéma d’action made in France où il laisse une empreinte indélébile.

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Évidemment que les hommages suite à son décès ce 6 septembre vont beaucoup évoquer ses films avec Godard, Truffaut et consorts. Mais si l’on aime ce “Magnifique” acteur, c’est surtout pour ses aventures, qu’elles soient à Paris ou loin de France, et ces cascades incroyables qui ont marqué au fer rouge toute une génération (voire plusieurs).

Plutôt que de reparler d’À bout de souffle, nous avons préféré nous replonger dans ses séquences pour vous en dénicher cinq. Cinq cascades parmi les plus importantes de la carrière de l’acteur, mais aussi du cinéma ; preuve s’il en faut que Tom Cruise n’a rien inventé en fait, tout simplement.

Cartouche, Philippe de Broca (1962)

Après quelques années à traîner du côté du cinéma d’auteur, Jean-Paul Belmondo s’attaque au septième art d’action avec une première incursion dans le film en costumes grâce à de Broca. Le début d’une grande relation de travail entre les deux hommes, et les débuts d’un Belmondo cascadeur.

Dans ce trailer de la remasterisation 4K du film sorti l’an dernier par Carlotta, on peut voir en quelques secondes, à partir de 0:37, un supercut de tous ses sauts, ses combats et diverses actions à cheval. Pas encore le plus impressionnant, mais le début d’un style à lui.

L’Homme de Rio, Philippe de Broca (1964)

Le premier où Bebel se la joue vraiment casse-cou. Et sans doute le plus important de sa carrière. Car derrière cette histoire d’un homme, militaire, qui part à la recherche de sa femme disparue, se cache une succession d’actions sans interruption qui impressionne – pas pour rien qu’il fut l’inspiration principale de Spielberg pour son Indiana Jones.

Mais outre les diverses courses-poursuites à Paris, c’est les séquences à Brasilia qui sont à couper le souffle. Après avoir été pourchassé, Belmondo finit sur les toits d’immeubles en construction, et passe d’échafaudage en échafaudage sur un simple câble à plus de 40 mètres du sol. Sans protection. Quand on voit l’acteur à deux doigts de glisser et tomber, ce n’est pas une action prévue, mais bien un accident qui aurait pu lui coûter la vie.

Absolument dingue, et le début d’une marque de fabrique pour l’acteur, qui forgera sa légende à tout jamais.

Le Casse, Henri Verneuil (1971)

Un film important, car le premier avec Henri Verneuil – qui lui aussi aura son importance dans la carrière de Belmondo. Mais surtout parce qu’il s’agit de la naissance de la collaboration avec Rémy Julienne, immense cascadeur français que l’on connaît pour son travail colossal sur les James Bond (Roger Moore déclarait que sans lui, 007 n’existerait pas), et Belmondo. Et ça démarre fort.

Ce qu’on retient du film, c’est notamment une course-poursuite folle de presque dix minutes dans Athènes, sans avoir demandé à couper le trafic. Ce sont des vrais Athéniens, absolument pas au courant, qui étaient dans leurs voitures quand les deux autres filaient à toute allure. Dans un parking, dans les souterrains, partout. Julienne, pour éviter de se prendre une voiture, a dû finir sa course dans une bordure.

Et, bien sûr, Julienne n’a pas fait toutes les cascades, Belmondo conduisant dans pas mal de plans lui-même.

Peur sur la ville, Henri Verneuil (1975)

Cette scène-là, tout le monde la connaît. Dès qu’on pense à une personne courant sur le toit d’un métro de Paris, c’est forcément Belmondo qui nous vient en tête. En 1975, dans Peur sur la ville et accompagné d’Henri Verneuil, l’acteur français doit réaliser une cascade dangereuse : faire une course sur le toit du métro de la capitale sur le pont de Bir-Hakeim. La difficulté ? Un appel d’air violent provoqué par la Seine et la vitesse du transport.

Trois semaines ont été nécessaires à la confection de cette scène qui a marqué le cinéma français. L’équipe de tournage devait tourner entre minuit et cinq heures du matin et Belmondo devait autant faire gaffe au plafond du métro en intérieur qu’à son équilibre lorsqu’il arrivait sur le pont. Pour en faire une vraie scène d’action, Henri Verneuil ajoute une couche sonore donnant l’impression que le métro trace à une allure folle, alors qu’il était en réalité à vitesse réduite.

L’Animal, Claude Zidi (1977)

C’est bien simple : pour cette cascade spectaculaire qu’il aurait appelée “la cascade des cascades”, Belmondo devait être positionné à plus de 300 mètres d’altitude, passer d’un hélicoptère en plein vol à un autre avion en plein vol à 80 km/h. Et il a, évidemment, réussi.

On vous dit : Tom Cruise n’a vraiment rien inventé, et lui doit tout.