Le trailer testostéroné de Hardcore Henry, premier film tourné à la façon d’un FPS

Le trailer testostéroné de Hardcore Henry, premier film tourné à la façon d’un FPS

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Par Théo Chapuis

Publié le

Hardcore Henry est un long métrage tourné intégralement “à la première personne”. Son esthétique et son scénario sont parfaitement calqués sur les codes des jeux de tir de type First-person shooter (FPS). Son trailer final annonce du lourd.

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Il y a près d’un an et demi, nous découvrions ébahis une première démonstration de Hardcore, qui s’autoproclamait premier film d’action entièrement tourné à la première personne – soit le même point de vue qu’un jeu vidéo comme Call of Duty. Après une campagne Indiegogo financée avec succès, le film se nomme désormais Hardcore Henry, du nom de son protagoniste principal, et est désormais prêt à exhiber ses muscles au monde entier.

Il y a déjà eu dans l’histoire du cinéma des films entièrement tournés en caméra subjective. Dans C‘est arrivé près de chez vous, en 1992, toute l’action était vue via les yeux de Rémy, le caméraman, et, plus récemment, des films comme Maniac, avec Elijah Wood, ou Enter the Void, de Gaspar Noé, poussait ce procédé pour mieux nous faire rentrer dans la peau du personnage.

Mais jamais un film n’avait été aussi proche des jeux vidéo FPS que Hardcore Henry. Bastons en veux-tu en voilà, scènes de tir avec flingue ou mitraillette au premier plan vue grand-angle avec les mains et les pieds du protagoniste quasi constamment dans le champ de la caméra : le réalisateur russe Ilya Naishuller a visiblement plus pioché ses influences du côté de Counter-Strike que de celui des classiques du cinéma d’action…

Hardcore Henry sera présenté au prochain festival SXSW à Austin (Texas), juste avant sa sortie le 8 avril aux États-Unis, puis le 13 en France. En attendant, délectez-vous de sa bande-annonce finale, subtil cocktail d’expérimentations génétiques, de flingues, de bagnoles, de flingues, d’hommes de main cagoulés, de flingues, d’érotisme, de flingues et d’explosions – tout ça comme si vous étiez Henry lui-même, mais sans sentir les bobos.