NEW WAVE 2018 : Ilan Debrabant, l’acteur de 8 ans déjà brillant

NEW WAVE 2018 : Ilan Debrabant, l’acteur de 8 ans déjà brillant

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Par Lucille Bion

Publié le

Ils sont jeunes – parfois très jeunes – et vont prendre la relève du cinéma français. Voici l’épisode d’Ilan Debrabant qui reprend “Habitué” de Dosseh.

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© Benjamin Marius Petit

Ilan Debrabant est le plus jeune comédien qui se prête au jeu. À 4 ans, il veut faire des films. Ses parents épluchent alors les annonces sur Internet et lui font passer un casting pour un rôle réservé à un garçon de 7 ans. La réalisatrice, consciente de son potentiel, ne peut pas lui offrir cette opportunité mais lui trouve tout de même un petit rôle dans son film, Le Passé devant nous. À partir de là, Ilan sait qu’il veut devenir acteur.

Il prend plus d’ampleur dans Roulez Jeunesse, comédie dramatique avec Éric Judor, dans laquelle il incarne un gamin aussi insupportable qu’attachant. Nous l’avons donc invité à nous montrer ce qu’il avait dans le ventre. Bientôt dans la suite des Petits Mouchoirs de Guillaume Canet, Nous finirons ensemble, le jeune acteur va rejoindre la petite famille du cinéma français : Marion Cotillard, François Cluzet, Gilles Lellouche, Benoît Magimel, Laurent Lafitte…

Il se dévoile dans une mini-interview. Attention excès de mignonnerie.

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Konbini | Quel âge as-tu ?

Ilan Debrabant | 7 ans.

Tu es né où ?

(Il regarde sa maman) Heu.. je suis né où ? À Lambres-lez-Douais, dans le Nord.

Tu es en quelle classe ?

CE1.

Ça se passe bien ?

Oui, ma maîtresse elle est gentille mais par contre, si y’en a un qui s’est avachi sur sa chaise, il se fait gronder.

Ouh là, c’est pas ton copain lui !

Non. Il s’est fait confisquer sa chaise.

Et toi, tu ne fais pas de bêtises ?

Non.

Cette année, tu as joué dans Roulez Jeunesse. Comment as-tu fait pour décrocher ce rôle ?

C’est ma maman qui m’a inscrit car j’avais déjà fait un film et j’avais adoré ça. Après je sais pas, je savais mon texte et puis voilà !

Raconte-moi ton casting, qu’est-ce que tu devais faire ?

Ah ça je m’en souviens ! Je devais dire des gros mots. Au début je ne voulais pas en dire, mais après, avec le film j’ai pris l’habitude. Même ma sœur retient les paroles et dit que c’est pas de sa faute.

Et Éric Judor, il était sympa ?

Oui, on se marrait bien. On n’arrêtait pas de faire des blagues à fond. Il faisait rire tout le monde.

Tu avais déjà fait un film ?

Oui, c’était Le Passé devant nous. J’apparaissais presque pas dedans, deux ou trois minutes, mais c’était quand même un film où j’étais dedans ! C’était en Belgique.

Et ça t’es venu d’où cette envie de faire des films ?

Je ne sais pas, j’avais vu un film avec Bruce Willis et y’avait un garçon dans le film, je voulais faire comme lui.

Et tu veux continuer à être acteur ? C’est ce que tu veux vraiment faire plus tard ?

Oh oui (Rires).

Et dis-moi Ilan, tu fais quoi à part l’acteur ?

Bah je vais à l’école. Maintenant j’ai repris le foot aussi, tous les mercredis et tous les samedis. Et la dernière fois on n’a mis aucun but parce que j’étais avec une équipe, elle était nulle. En ce moment, on ne fait pas de plateau.

Mais l’important c’est de participer quand même, non ?

Non, faut gagner. On a eu une médaille mais en fait ça sert à rien une médaille (Rires).

Mais si un jour t’es un grand acteur, t’aimerais pas qu’on te donne un Oscar ?

Bah c’est pas pareil, ça c’est un trophée. Une médaille tu la mets autour de ton cou, alors que les Oscars tu peux les collectionner.

C’est vrai. Et tu vas jouer dans quoi maintenant ?

Dans Nous finirons ensemble de Guillaume Canet et Profilages. Je joue un personnage qui s’appelle Ulysse. Ho là là, ce prénom ! Mais ce prénom ! (Rires) Désolé pour ceux qui s’appellent Ulysse, mais j’aime pas !

© Benjamin Marius Petit

Crédits :

  • Autrice du projet et journaliste : Lucille Bion
  • Réalisation : Raphaël Choyé
  • Monteur : Simon Meheust
  • Cadreurs : Simon Meuheust, Luca Thiebault, Mike Germain
  • Son : Manuel Lormel et Paul Cattelat
  • Créa : Terence Milli
  • Photos : Benjamin Marius Petit