Un casting sans fausse note pour L’Ascension, une comédie sociale prometteuse

Un casting sans fausse note pour L’Ascension, une comédie sociale prometteuse

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( © Mars Distribution )

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Par Lucille Bion

Publié le

Ludovic Bernard adapte le récit de Nadir Dendoune, le premier Franco-Algérien à gravir le mont Everest. L’Ascension s’annonce comme une comédie prometteuse.

Le jeune Samy Diakhate (Ahmed Sylla) a grandi à la Courneuve, à Saint-Denis. Sous le charme de Nadia (Alice Belaïdi), il veut tout faire pour l’impressionner. Sans vraiment comprendre comment, au fil d’une discussion, il vient de lui promettre qu’il grimpera tout en haut du mont Everest.
Pas forcément soutenu par son entourage, qui ne semble pas croire en ses capacités physiques, Samy quitte fièrement ses tours du 9-3 pour respirer un air plus pur à 8848 mètres d’altitude. Une belle preuve d’amour de la part du jeune banlieusard, mitraillant apparemment la pellicule de punchlines auxquelles son binôme, très sérieux, le meneur de cette épreuve, ne semble pas très réceptif.

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Après La Marche de Nabil Ben Yadir ou Good Luck Algeria de Farid Bentoumi où les héros, fils d’immigrés, devaient se dépasser physiquement et de manière solidaire pour marquer et écrire l’Histoire avec un grand H, L’Ascension poursuit ce foisonnement de feelgood movies sociaux, qui requinquent le cinéma français.
Pour porter cette comédie populaire qui nous réjouit rien qu’avec ces premières images, on retrouve, pour la première fois Ahmed Sylla, toujours souriant, dans le rôle titre, l’humoriste Kévin Razy et la fraîcheur impulsive d’Alice Belaïdi (L’Art de la fugue, Un Petit Boulot, Sous les jupes des filles).
La bande-annonce laisse même entrevoir le jeune Rabah Naït Oufella (Papa Was Not a Rolling Stones, Bandes de filles, Nocturama), qui commence sérieusement à se faire un nom dans le cinéma français.
Pour son premier long-métrage, le cinéaste Ludovic Bernard a adapté Un tocard sur le toit du monde chez JC Lattès, un récit autobiographique du journaliste Nadir Dendoune, qui est devenu le premier Franco-Algérien à gravir l’Everest en 2008. Si le cinéaste a choisi un titre très symbolique, il a réuni un casting judicieux pour cette comédie touchante, que nous sommes impatients de découvrir le 25 janvier.