AccueilPop culture

Et si The Oath était lié à Get Out et BlacKkKlansman ?

Et si The Oath était lié à Get Out et BlacKkKlansman ?

avatar

Par Manon Marcillat

Publié le

Le 12 octobre prochain, The Oath, le premier long-métrage de Ike Barinholtz, connu pour son rôle d’infirmier déjanté dans The Mindy Project, sortira sur les écrans américains.

À voir aussi sur Konbini

C’est en 2016, peu de temps après les élections américaines, lors d’un dîner de Thanksgiving en compagnie de sa mère, que Barinholtz a eu l’idée du scénario de The Oath : un dîner de famille qui tournerait à l’apocalypse suite à des différends politiques. Un grand classique.

La raison de ces différends ? La récente décision du gouvernement fédéral américain de faire signer à ses concitoyens un “Patriot’s Oath”, sorte de pacte de loyauté envers le président américain. Un pacte qui, sans être obligatoire officiellement, vaut pourtant à ses opposants d’être abattus par la police.

The Oath est produit par le trio Edward Hamm, Ray Mansfield et Sean McKittrick, également à l’origine de Get Out et BlacKkKlansman. Selon eux, ce troisième film serait une nouvelle pièce du puzzle composé de satires politiques à la croisée des genres, initié par Get Out et BlacKkKlansman. Mais contrairement à ses prédécesseurs, tous deux à mi-chemin entre la comédie et le thriller anti-racisme, The Oath s’apparente davantage à une comédie dystopique.

Ici, ce ne sont pas l’Amérique raciste et son suprémacisme blanc qui sont tournés en dérision, mais les dérives de la politique américaine actuelle, à travers un scénario que Ike Barinholtz ne juge finalement pas si irréaliste.

“Ce n’est pas un documentaire… du moins, pas encore”, a ironisé l’acteur et réalisateur. Et de fait, le film a été tourné en seulement 19 jours, afin de pouvoir sortir avant les élections de mi-mandat qui auront lieu le 6 novembre prochain aux États-Unis.

À l’origine, les producteurs n’avaient nullement envisagé ces trois films sous le prisme d’une trilogie, ni même comme un argument marketing à estampiller sur leur travail, mais ils approuvent cette analyse, rapporte le Hollywood Reporter : “Le public appelle ça une trilogie, ce qui est incroyable. On adore.”