Il existe un film d’horreur que même Stephen King n’a pas pu regarder en entier

Il existe un film d’horreur que même Stephen King n’a pas pu regarder en entier

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Par Manon Marcillat

Publié le

Ça arrive aux meilleurs.

Maître incontesté de l’horreur, Stephen King est l’auteur d’une cinquantaine de romans et de plus de deux cents nouvelles écoulés à 350 millions d’exemplaires. Son œuvre est fréquemment adaptée au cinéma ou à la télévision et les plus grands, Cronenberg, De Palma, Kubrick, s’en sont emparés. Avec 84 adaptations à l’écran, le romancier n’est donc pas uniquement le “King de l’horreur”, mais également un véritable influenceur de pop culture.

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S’il fait frissonner le monde entier depuis plus de quatre décennies, le maître s’est pourtant fait dépasser par l’élève. En 1999 sortait sur nos écrans un long-métrage réalisé entièrement en found footage sur trois apprentis cinéastes disparus dans la forêt de Black Hill alors qu’ils réalisaient un documentaire sur la sorcellerie, et qui est toujours considéré comme un des meilleurs films d’horreur de la décennie. The Blair Witch Project est devenu un immense succès au box-office, mais le “King de l’horreur” n’a pas réussi à en venir à bout la première fois qu’il a découvert le film, a-t-il révélé au micro du podcast Eli Roth’s History of Horror.

La même année, il était victime d’un grave accident de la route et fut alité plusieurs mois à l’hôpital. Son état et les médicaments étaient donc peu propices à un visionnage serein du film. “La première fois que j’ai vu The Blair Witch Project, j’étais à l’hôpital, shooté aux médicaments. Mon fils m’a apporté la cassette VHS du film et m’a dit qu’il fallait absolument que je la regarde. Au milieu du film, je lui ai demandé d’arrêté car c’était trop effrayant”, s’est-il souvenu.

Si, aujourd’hui, le film d’Eduardo Sánchez et Daniel Myrick a eu de nombreux descendants et n’est donc plus aussi terrifiant, cette anecdote est une preuve supplémentaire de l’efficacité de son dispositif. Peu rancunier, Stephen King en fait quand même son second long-métrage d’horreur favori, juste après The Jane Doe Identity.

Voici la liste exhaustive des films d’horreur préférés de Stephen King :

The Jane Doe Identity (The Autopsy of Jane Doe) – André Øvredal

Le Projet Blair Witch (The Blair Witch Project) – Daniel Myrick et Eduardo Sánchez

L’Enfant du diable (The Changeling) – Peter Medak

Crimson Peak – Guillermo del Toro

L’Armée des morts (Dawn of the Dead) – Zack Snyder

Peur bleue (Deep Blue Sea) – Renny Harlin

The Descent – Neil Marshall

Duel – Steven Spielberg

Les Diaboliques – Henri-Georges Clouzot

Destination finale (Final Destination) – James Wong

Event Horizon, le vaisseau de l’au-delà (Event Horizon) – Paul W. S. Anderson

Hitcher (The Hitcher) – Robert Harmon, 1986 et Dave Meyers

La Dernière Maison sur la gauche (The Last House on the Left) – Dennis Iliadis

The Mist – Frank Darabont

Rendez-vous avec la peur (Night of the Demon) – Jacques Tourneur

Les Ruines (The Ruins) – Carter Smith

Le Convoi de la peur (Sorcerer) – William Friedkin

Le Beau-père (Stepfather) – Joseph Ruben

Hypnose (Stir of Echoes) – David Koepp

The Strangers – Bryan Bertino

Le Village des damnés (Village of the Damned) – Wolf Rilla

The Witch – Robert Eggers

Et le commun des mortels ?

Si The Blair Witch Project ne vous a pas procuré les sensations escomptées, Netflix a quelque chose pour vous. La plateforme américaine a révélé la liste des longs-métrages horrifiques que ses usagers ne parviennent pas à terminer, relayée par Forbes. Le critère : l’utilisateur doit avoir regardé au moins 70 % du film, preuve qu’il ne l’a pas tout simplement trouvé mauvais.

Voici donc les dix films d’horreur trop éprouvants pour le commun des mortels, selon Netflix :

Cabin Fever – Eli Roth

Carnage Park – Mickey Keating

The Conjuring – James Wan

The Human Centipede II – Tom Six

JeruZalem – Doron Paz et Yoav Paz

México Bárbaro – collaboration de huit réalisateurs mexicains

Piranha 3D – Alexandre Aja

Grave – Julia Ducournau

Teeth – Mitchell Lichtenstein

The Void – Jeremy Gillespie et Steven Kostanski