Selon Martin Scorsese, voilà pourquoi l’horrifique Midsommar est un grand film

Selon Martin Scorsese, voilà pourquoi l’horrifique Midsommar est un grand film

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Par Lisa Drian

Publié le

Le réalisateur de Taxi Driver rend un hommage appuyé au film d'Ari Aster.

L’horreur n’a jamais été son genre de prédilection. Pourtant, le réalisateur Martin Scorsese s’est laissé tenter pour donner son avis sur Midsommar, du jeune réalisateur Ari Aster, sorti en juillet dernier en France. Un long-métrage d’épouvante lumineux, dérangeant. Scorsese a rédigé ses louanges dans la préface d’une édition DVD Blu-ray collector bientôt disponible chez A24. 

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Et le cinéaste américain ne mâche pas ses mots :

“Je ne veux rien dévoiler de ce film, car vous devez le découvrir par vous-même. Je peux vous dire que la maîtrise formelle est tout aussi impressionnante que celle qu’on perçoit dans ‘Hérédité’. Peut-être même plus, et qu’il creuse des émotions tout aussi réelles et profondément inconfortables que celles partagées par les personnages du film précédent.

Je peux également vous dire qu’il y a dans ce film des visions réelles, en particulier dans la dernière partie, que vous ne risquez pas d’oublier. Moi, je ne les ai certainement pas oubliées.”

Après s’être fait remarquer avec Hérédité, autre long-métrage qui analyse une malédiction familiale, Ari Aster confirme son statut de maître dans le genre de l’horreur. Dans Midsommar, la lumière irradie les scènes mais la tension n’en est pas moindre. Martin Scorsese relève le sens du récit, le contrôle de la technique cinématographique. Carton plein pour le jeune cinéaste.

Le pitch du film d’Aster est simple : un groupe d’amis, des vacances qui donnent envie, dans un lointain village suédois, la découverte d’une autre culture, le tout dans un paysage charmant et fleuri. Mais le malaise est bien présent. Et une fois qu’il s’est installé, difficile de le faire disparaître. Le séjour prend des allures macabres, pesantes. Les vacanciers deviennent la proie parfaite, irrésistible. Alors si vous n’avez pas encore frémi devant Midsommar, foncez. Et c’est tonton Scorsese qui vous le conseille.