Après James Bond, retour à un cinéma moins grand public
Après Skyfall et Spectre, c’est sans doute l’occasion pour Mendes de revenir à ses premières amours et à un cinéma plus proche de ses précédents films, dépourvu d’explosions et de prototypes uniques d’Aston Martin. D’après le directeur du festival, Alberto Barbera :
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“L’œuvre de Sam Mendes est une synthèse particulièrement efficace et convaincante d’une vocation unique pour le théâtre [il a en effet dirigé de nombreuses pièces de Shakespeare, ndlr] et le cinéma. Ses productions, sur les planches comme à l’écran, parviennent à réconcilier les attentes des critiques les plus exigeants avec les goûts d’un large public qui transcende toutes les frontières culturelles et géographiques”.
Sam Mendes, quant à lui, se déclare honoré d’avoir été choisi pour ce rôle et ajoute :
“J’ai toujours eu un lien fort avec Venise. Quand j’étais étudiant, en 1984, j’y ai travaillé travaillé durant trois mois, à la Peggy Guggenheim Collection, et mon souvenir de festival le plus heureux, c’est le lancement des Sentiers de la perdition à Venise en 2002.”
L’année dernière, le jury était présidé par la réalisateur mexicain Alfonso Cuarón, connu notamment pour Gravity. Le Lion d’or de l’édition 2015 du festival avait été décerné au film Les Amants de Caracas, du cinéaste vénézuélien Lorenzo Vigas Castes.
