Vidéo : Samuel L. Jackson connaît toujours son monologue de Pulp Fiction

Vidéo : Samuel L. Jackson connaît toujours son monologue de Pulp Fiction

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Par Constance Bloch

Publié le

Vingt ans après la sortie du film, Samuel L. Jackson se souvient toujours parfaitement du monologue culte déclamé par son personnage dans Pulp Fiction. La preuve en vidéo.
Invité du show télévisé britannique The Graham Norton Show il y a quelques jours, l’acteur de 66 ans est revenu sur le film de 1994 et ne semble rien avoir perdu de son panache. Mis au défi par le présentateur, Samuel L. Jackson s’est brillamment fendu du monologue culte de son personnage. Face caméra, lumières tamisées, il déclame à la perfection le texte biblique Ezéchiel 25 verset 10.

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La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l’oeuvre du malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes ; car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés.
J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu, et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi s’abattra la vengeance du tout puissant.


Il y a un mois,  Pulp Fiction, l’Odyssée sanglante imaginée par Tarantino a fêté ses vingt ans. À cette occasion, nous nous sommes replongés avec bonheur dans les anecdotes entourant le casting de cette oeuvre culte. Parmi elles, nous apprenions notamment que si le personnage de Jules Winnfield avait spécifiquement été écrit par Tarantino pour Samuel L. Jackson, il avait finalement été a deux doigts de passer à côté du rôle après une première audition décevante.
Mais défendu par les producteurs du film, l’acteur aura finalement le droit à une audition de la dernière chance pendant laquelle Richard N. Gladstein – un des producteurs, se souvient d’un Samuel L. Jackson complètement habité par son personnage  :

Sam est venu avec un hamburger dans une main et une boisson dans l’autre, et il puait la junk food. Il est entré en buvant et en mangeant son hamburger tout en nous regardant. J’ai eu peur. J’ai cru qu’il allait nous tirer une balle dans la tête. Ses yeux sortaient de sa tête.

Vingt ans après, il est toujours aussi bluffant.
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